Fidelplasma : Squatteur du futur
Musique

Fidelplasma : Squatteur du futur

Fidelplasma se tient à l’avant-garde de la technologie avec une production qui intègre absolument tout. Un monde sans limites.

Au premier coup d’oeil, il est difficile de saisir avec exactitude le concept initial de Fidelplasma. Après avoir réalisé l’album 9.99 – une collection de chansons parfois loufoques (Olivier) et d’autres fois polémiques (Mon église me culpabilise) réalisée par Maxime Morin (DJ Champion) -, voici que François Taschereau nous propulse dans un délire technologique avec Le fidelcho.

En fait, ce spectacle est la raison d’être de ce projet pluridisciplinaire. Tout en assimilant la technologie et les arts visuels à la musique, Taschereau voulait réaliser une oeuvre scénique d’envergure, un laboratoire de création. Pour accomplir cette tâche, il a fait appel à ses amis scénographes, Victor Pilon et Michel Lemieux, qui ont signé des mises en scène pour le Cirque du Soleil et l’opéra, avec Starmania.

"Il y a de la poésie dans leur travail, remarque-t-il. Cette fois-ci, ils utilisent l’imagerie dans une forme de projection virtuelle. Je me rappelle que, lorsque nous avions visité la salle de Premier Acte, ils m’avaient dit qu’il fallait squatter l’espace au lieu de l’habiller de façon traditionnelle. Ça veut dire qu’on va se servir des murs pour projeter les images, il y aura un artiste peintre aussi. Cette conception scénique est vraiment à leur image. (…) On est passionnés par la technologie et avec cette production, on voulait expérimenter."

Avec le comédien Jean Petitclerc à titre de maître de cérémonie, le chanteur François Taschereau gravite dans un univers presque parallèle (qui souligne aussi le retour des Frères Pogo) où se marient à la musique le virtuel, les communications Internet en temps réel, les projections sonores et un discours dénonciateur ponctué d’humour. "Avec Simon Lemieux, on a le privilège d’avoir avec nous un auteur intelligent. Avec lui, on n’a pas à se demander si on est allés trop loin dans la caricature. Dans ses critiques, il respecte l’être humain. On ne blesse personne et ce n’est jamais gratuit. Sauf que le message passe. Moi, je trouve qu’il a une culture incroyable, les interventions qu’il a écrites pour Jean Petitclerc le soulignent. C’est élégant, c’est un français de qualité et les textes de Simon ont surtout de l’esprit."

À écouter si vous aimez /
Stella, Nicolas Jules, Damien Robitaille