Rentrée culturelle d’hiver en concerts : Passer la gratte
Cinq mois et des centaines de concerts à voir et à entendre, comme autant de raisons de ne pas rester cloîtré devant son écran plasma à regarder la neige tomber. Survol des concerts les plus enlevants à venir.
FESTIVAL IN THE DEAD OF WINTER
Bon an, mal an, l’Auberge Le Mouton noir de Wakefield met en branle les festivités de ce joli festival qui met en vedette la crème de la relève folk canadienne et qui agit, par le fait même, comme un baume sur le coeur des mélomanes déprimés par l’hiver qui ne finit plus. Cette année, on a fait appel, notamment, à Oh Susanna, Acres and Acres, Rae Spoon de même qu’à l’Ottavien Laurent Bourque. Les 4 et 5 février. Aussi dans cette même salle: Jenn Grant (25 et 26 février), The Good Lovelies (31 mars), Royal Wood (2 et 3 avril), Steve Poltz (27 mai).
ALEXANDRE DÉSILETS
La garde, cet excellent second opus, l’a vu explorer ses racines rock, délaissant un brin les états d’âme atmosphériques d’Escalader l’ivresse. Qui ne risque rien n’a rien. Pour Désilets, c’est un pari relevé, puisque ce nouvel album s’est retrouvé cité, en fin d’année, dans une foule de tops 10 faisant la liste des meilleures parutions québécoises de 2010. L’artiste assurera un retour dans sa région d’origine, le 4 février au cabaret La Basoche, dans le cadre de Gatineau en chansons, qui se déroulera du 27 janvier au 11 février dans trois endroits. Dans cette même salle: Dawn Tylor Watson et Paul Deslauriers (27 janvier), Alex Nevsky (5 février). À la salle Odyssée: Tracteur Jack (27 janvier), Paul Piché (28 janvier) et Chloé Sainte-Marie (4 février). À la salle Jean-Despréz: Xavier Caféïne (3 février) et Ian Kelly Trio (4 février).
LAND OF TALK
Ils sont de Montréal et, avec Cloak and Cipher – réalisé avec brio par Jace Lasek des Besnard Lakes -, paru l’automne dernier, ils sont devenus l’un des bands indé les plus en vue au pays. Mettant à profit la personnalité scénique méphistophélique de sa leader Elizabeth Powell, le band Land of Talk continuera de faire bien des vagues cette année. Mon petit doigt me dit que l’opus connaîtra une bien longue vie et que les juges du Mercury Prize l’ont déjà sous le radar pour la remise de prix 2011. Le 5 mars au Mavericks. Aussi dans cette même salle: The Golden Dogs (20 janvier), Braids (21 janvier), Julie Doiron (4 février), Yukon Blonde (4 mars), Plants & Animals et Karkwa (10 mars).
JIMMY HUNT
On ne l’a pas venu venir celui-là. Oui, il s’est révélé un leader au charisme indéniable alors qu’il faisait partie de Chocolat, formation défunte de la métropole. Mais lorsque Hunt se permet d’enjamber sa motocyclette pour un voyage solo, il se fait époustouflant, d’une poésie trash charmante (qui rappelle parfois Ferland ou Charlebois) et d’une sensibilité probante. Ce n’est pas pour rien que Voir a consacré son album comme son favori de 2010. À voir absolument au CNA le 9 avril prochain. Aussi dans ce centre: Louis-Philippe Robillard (28 janvier), Tricot Machine (19 février), Kyrie Kristmanson (4 mars), Patricia O’Callaghan (1er et 2 avril), Patricia Cano (26 et 27 mai).
DANS LA MIRE /
JANVIER /
Finger Eleven
Le 19 (Centre Bronson)
Dragonette
Le 27 (Babylon)
FÉVRIER /
Sarah Harmer
Le 5 (Centre Bronson)
Damien Robitaille
Le 18 (La Nouvelle Scène)
Goo Goo Dolls et Steven Page
Le 18 (CNA)
We Are Wolves
Le 19 (La Basoche)
3 Gars su’l sofa
Le 23 (Shenkman)
Melissa Etheridge
Le 28 (CNA)
MARS /
Marie-Mai
Le 27 (Odyssée)
Bobby Bazini
Le 28 (Odyssée)
AVRIL /
Orchestre symphonique de Gatineau
Les 1er et 2 (Odyssée)
Alfa Rococo
Le 14 (J.-Despréz)
Roch Voisine
Le 28 (Odyssée)
MAI /
Éric Lapointe
Le 7 (Odyssée)
Brian Wilson
Le 20 (CNA)