Jour de fête : La forêt des mal-aimées
Comment expliquer que la chanteuse Robyn soit tant boudée par les radios pop québécoises, alors qu’elle est en nomination aux Grammy pour la chanson dansante de l’année? C’est la question qu’on se posait à la sortie du formidable concert de vendredi à l’Impérial, un premier passage pour la Suédoise dans notre ville devant 500 personnes, la plus petite foule de sa tournée canadienne. Il fallait être sur le plancher de danse lorsque la trentenaire aux cheveux courts blonds a entamé Dancing On My Own pour palper l’hystérie des fans soufflant les paroles à pleins poumons. Sur scène, deux claviéristes échantillonnaient pendant qu’un habile batteur donnait la mesure à une fée virevoltante qui semblait chanter pour vrai dans son micro, fait rare chez les chanteuses pop de notre époque. Délicieux.