Alexandre Désilets : Changement de garde
Musique

Alexandre Désilets : Changement de garde

Alexandre Désilets change d’air et revient avec un deuxième album plus rock.

Le premier extrait du nouveau Désilets, La Garde, s’appelle Changer d’air et, en effet, il nous emmène dans un style différent. Finie la pop planante et sensuelle d’Escalader l’ivresse. Le chanteur est conscient que certains risquent d’être déboussolés: "On ne fait pas des choses pour déplaire, mais dans les opérations qu’on fait, on ne peut pas plaire à tout le monde. Par exemple, dans une direction artistique. Sur un deuxième ou un troisième album, tu peux décider d’aller complètement ailleurs. Ça se peut que tu déplaises à certains fans finis, mais on se doit d’évoluer. On est dans une industrie qui change beaucoup, et vite. Il faut trouver les moyens de se virer de bord pour survivre."

À l’écoute du nouvel album, on peut se demander quels facteurs ont influencé ses récentes chansons, et si faire des spectacles peut modifier l’écriture. "C’est davantage sur le plan des sonorités que ça influe. Quand tu es sur scène, tu comprends assez rapidement ce qui passe ou non. C’est la même chose pour les mélodies: je ne les construis plus de la même façon. Pour les mots aussi. J’ai besoin de mots qui sonnent, qui me permettent de chanter et d’atteindre ma note", raconte celui qui compose ses musiques dans sa tête sans jouer réellement d’aucun instrument.

Alexandre Désilets accumule les succès critiques, les prix (Ma première Place des Arts, Petite-Vallée, Granby, Félix-Leclerc). "Est-ce que les prix font une différence? C’est difficile à dire. Je ne pense pas que ça change quoi que ce soit, sauf peut-être passer à Tout le monde en parle vu que c’est tellement grand public. Ce qui peut changer un peu, c’est l’accumulation de ces prix. Le prix Félix-Leclerc, c’est cool, car ceux qui votent, ce sont les critiques des journaux, des gens qui sont dans l’industrie depuis longtemps, les pairs auteurs-compositeurs. C’est hyper flatteur. Ça donne envie de continuer."

Le 22 avril à 20h30
Au Théâtre Granada

Le 30 avril à 20h
Au Pavillon des arts et de la culture de Coaticook

À écouter si vous aimez /
Dumas, Daniel Bélanger, Jérôme Minière