Kataklysm : La force de la persévérance
Kataklysm fête ses 20 ans en produisant un DVD qui sortira l’an prochain. Un cadeau que s’offre le groupe montréalais pour souligner deux décennies de persévérance.
Christine Fortier
Photo : Rudy De Doncker
À Kataklysm de Kataklysm, pourrait-on dire à propos de ce documentaire produit par le groupe métal montréalais et réalisé par Tommy Jones (Lamb of God, Soilwork). Intitulé The Iron Will: 20 Years Determined, le DVD s’intéressera à toutes les époques de la formation née en 1991, selon le chanteur Maurizio Iacono.
Au fond, Kataklysm profite de sa tournée mondiale qui se terminera en août au Summer Breeze Open Air, en Allemagne, pour faire un bilan de carrière: "On a connu beaucoup de hauts et de bas. On a tenu le coup grâce à notre persévérance", affirme Maurizio, en soulignant que depuis 2001, Kataklysm est en tournée six mois par année: "On donne en moyenne 150 shows par année et on vit de notre musique. C’est quelque chose, quand on pense que des groupes du niveau de Fear Factory doivent avoir un second emploi. C’est dur à croire qu’après 20 ans, on vende plus d’albums que jamais", ajoute-t-il.
Maurizio précise que la popularité de Kataklysm en Europe, et surtout en Allemagne, est un sérieux atout: "C’est dur de percer en Allemagne, mais on y est parvenu dès nos débuts, que ce soit durant la période Sylvain Houde (le chanteur des trois premiers albums) ou après son départ, quand on est devenu plus accessible. Le fait que notre étiquette Nuclear Blast soit basée en Allemagne nous a aussi aidés", admet le chanteur. Les plus grandes réalisations de Kataklysm, selon lui? Survivre quand d’autres styles métal sont devenus plus populaires (la vague black métal, le deathcore); participer à des festivals comme le Wacken Open Air et Party.San. "Je ne pensais jamais jouer devant 10 à 15 000 personnes qui connaîtraient le groupe", s’exclame Maurizio, aussi très fier d’avoir réussi à durer dans une industrie déjà difficile, tout en étant toujours considéré comme l’underdog: "Ç’a été un combat constant aux États-Unis jusqu’à ce qu’on participe au Ozzfest 2010 et que Rob Halford dise du bien de nous à la radio. C’est l’occasion qu’on attendait et c’est encore grâce à notre persévérance qu’on a réussi."
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