Yannick Nézet-Séguin et l’Orchestre Métropolitain : La 30e de l’OM
Yannick Nézet-Séguin clôt la 30e saison de l’Orchestre Métropolitain avec un programme où la musique québécoise et la création sont à l’honneur!
Ce n’est pas si souvent à Montréal que l’on peut voir, en saison régulière, un programme de concert symphonique dominé par la musique québécoise et constitué à 50 % de créations! C’est l’Orchestre Métropolitain (OM) qui nous offre ce cadeau pour finir en beauté sa 30e saison. Attrapé juste à la fin d’une tournée avec le London Philharmonic Orchestra en Allemagne, Yannick Nézet-Séguin explique: "La musique québécoise et canadienne occupe une place privilégiée dans la programmation du Métropolitain depuis les débuts de l’orchestre. Depuis mon arrivée à la tête de l’orchestre, nous avons eu un compositeur en résidence et nous avons fait des projets éducatifs avec de jeunes compositeurs, tout en continuant de commander des oeuvres nouvelles. Il était tout naturel pour nous de faire une place de choix à la musique québécoise pour célébrer son importance durant ces trente ans."
L’OM a enregistré plusieurs oeuvres de compositeurs québécois au cours de son histoire, et l’une au programme de cette série de concerts, Orion de Claude Vivier (dont le 14 avril est l’anniversaire de naissance), l’a été il y a tout juste vingt ans. Yannick Nézet-Séguin poursuit: "Je considère – et je ne suis pas le seul! – que Claude Vivier fait partie des génies visionnaires de notre musique. Je n’ai évidemment pas eu la chance de le connaître, mais beaucoup de nos musiciens l’ont côtoyé et connu. J’ai eu le bonheur de diriger Orion pour la première fois à Philadelphie la saison dernière (avant d’y être nommé directeur musical). Ça a été le point de départ de ces commandes à Denys Bouliane (qui représente la deuxième décennie de l’orchestre) et à Éric Champagne (pour la troisième). Notre pari est que malgré les styles divers des trois oeuvres, leur cohabitation lors du même programme en feront un triptyque lié spirituellement, et constituera un témoignage de notre engagement et de notre fierté envers la musique d’ici." Un engagement qui doit être souligné. Le programme est complété par la Symphonie no 4, "Romantique", de Bruckner.