Andréanne Martin : Une luciole…
Secret encore bien gardé, la pétillante Andréanne Martin s’approche tranquillement de la lumière.
Son joli minois vous dit peut-être quelque chose. Auteure-compositrice-interprète, Andréanne Martin a récemment participé au jeu télévisé L’échelle du talent, diffusé sur les ondes de V. Sa performance ensoleillée avait d’ailleurs laissé sans mots Nelson Harvey, l’un des trois juges.
De retour d’un périple d’un mois et demi en France pour vendre des produits de l’érable, la grande gagnante d’UQTR en spectacle en 2010 cherche maintenant à faire décoller sa carrière de chanteuse par tous les moyens possibles. "La musique, c’est l’affaire la plus importante dans ma vie. Mon but pour l’instant, c’est de nous faire connaître. J’envoie donc notre candidature pour des festivals, des concours…"
Ce "nous" en question, c’est Yannick Strawinski (guitare), Alexandre Côté-Barclay (basse) et Maxime Larochelle (batterie), ses trois complices surnommés affectueusement Les Yéyas. "Ça, c’est parti d’une farce, clame la jeune femme. Les gars, qui aiment fêter et qui ont un grand sens de l’humour, n’arrêtaient pas de dire ça: "Yéya!" Je suis donc allée sur le Net voir ce que ça voulait dire. La définition n’était pas si mal; elle allait bien avec moi. Ça veut dire un dada, une passion, une raison de vivre."
Sur scène, cette passion prend différentes directions: le blues, le jazz, le rock, mais surtout la pop. Sans doute pour son côté rassembleur. "De 5 ans à 18 ans, je suis allée dans le même camp d’été, se souvient Martin, questionnée sur le jour où la musique s’est imposée dans sa vie. J’ai toujours été à l’aise quand il y avait des rassemblements et qu’on chantait des petites chansons en tapant des mains. C’est naturel pour moi de chanter. Ce n’est vraiment pas pour avoir de l’attention. C’est pour partager des émotions avec le monde."
Et dans quelle zone pense-t-elle entraîner le public lors de son concert présenté dans le cadre de la Semaine des découvertes culturelles? "Mes chansons, ça parle tellement de plein d’affaires… Tantôt, je te parlais d’amour, mais j’ai des compositions sur l’intimidation, l’environnement et les comportements humains", conclut celle qui garde toujours une enregistreuse dans ses poches, pour les fois où l’inspiration sonne.
À voir si vous aimez /
Camille, Ariane Moffatt, Zaz