Daniel Roa : Geek de la pop
Occupé à boucler l’enregistrement de son second album, le Franco-Manitobain Daniel Roa voit soudainement sa carrière projetée à l’avant-scène. Pour une énième fois.
23 mars dernier, sixième Gala Trille Or de l’APCM. Dans la salle, plusieurs tentent de savoir qui a bien pu ravir la palme à Geneviève Toupin, qui a lancé un super album l’an dernier, et même aux Surveillantes, formation qui a gagné récemment le coeur de tous. C’est que l’auteur-compositeur Daniel Roa, contrairement à ces artistes, a passé une bonne partie des derniers mois dans l’ombre à bosser sur le successeur de son liminaire opus Le nombril du monde, paru début 2009. Un premier essai que le chanteur qualifie volontiers d’hétéroclite: "Je suis un musicien d’abord et avant tout, donc les influences étaient vraiment diverses."
"Pour ce qui est du prix, le timing était super bon, surtout que Le nombril a maintenant deux ans!" continue-t-il, en faisant allusion au Trille Or qui lui "permettra de créer un buzz avant la sortie du prochain disque". Ce second essai, Hyperbole, qu’il qualifie d’"album pop à texte avec un côté dansant très prononcé", il le souhaite toutefois plus cohérent et l’a créé avec l’esthétique de David Bowie fin 70, début 80 en tête. "Le CD devrait être terminé d’ici la fin du printemps. Par contre, je vais attendre à septembre pour le lancer. Ça va me donner le temps de faire du shopping en France, parce que je voudrais bien que ça fonctionne outre-mer." Le salut s’obtiendra donc seulement dans l’Hexagone? "J’espère que ça se fera de façon équilibrée. J’ai pas beaucoup tourné en Ontario français, je souhaite vraiment pouvoir profiter des différentes vitrines qui me seront offertes."
À écouter si vous aimez /
Jason Mraz, Daniel Lavoie, les dictionnaires