Julie Hamelin : Prendre le train
Musique

Julie Hamelin : Prendre le train

Entre l’arrivée de son deuxième enfant et la planification d’un déménagement, la chanteuse Julie Hamelin s’offrira tout de même un spectacle au Magasin général Le Brun prochainement. Ne regardez pas le train passer!

"C’est vrai que je fais moins de spectacles ces temps-ci, avoue Julie Hamelin. Le jazz, ça ne paye pas beaucoup", rigole la chanteuse, qui tire son principal revenu de l’enregistrement de voix dans des publicités.

Mais la musique demeure sa véritable passion. "Je m’intéresse beaucoup à la musique américaine des années 50. Le jazz me fait penser à un train, sur le plan de la rythmique. C’est une thématique qui revient aussi dans les paroles, puisque dans ce temps-là, le train était le seul moyen de transport. Il évoque l’évasion", illustre celle qui a lancé l’an dernier son premier album, Smooth Road, qui regroupe des airs jazzés connus.

Si le projet est encore bien embryonnaire, Julie Hamelin songe déjà à son deuxième disque: "Faire un album, c’est comme accoucher. Il faut attendre quelques mois avant d’être prêt à recommencer." Pourtant, ce serait presque trop facile, puisque son conjoint, Jeannot Bournival, possède son propre studio à la maison.

"Je veux prendre mon temps pour avoir du feedback du public. Mon premier CD, c’était comme une carte de visite. Là, je veux tester mes chansons", poursuit-elle. Son deuxième opus sera assurément francophone, même si, remarque-t-elle, "l’anglais, ça swingue bien!". Pour l’écriture des paroles dans la langue de Molière, elle fera toutefois appel à des collaborateurs. "Je ne m’assume pas assez. J’ai envie de déléguer, pour mieux me concentrer sur la musique."

Originaire du nord de Montréal, Julie Hamelin a emménagé à Saint-Élie-de-Caxton il y a cinq ans. "Mon travail est principalement à l’extérieur, mais ici, il y a beaucoup de talent et ça bouillonne. Puis, pour ce qui est des salles de spectacle, nous sommes bien servis dans la région", fait-elle remarquer, en mentionnant au passage la salle du Magasin général Le Brun. "Elle est tellement "wow", il faut qu’on en parle plus", s’exclame celle qui s’y produira prochainement, accompagnée de Paul Audy (guitare), Kevin Warren (batterie) et Karl Surprenant (contrebasse).

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