La chauve-souris : Comédie et champagne
Antoine Léveillée
Photo : Louise Leblanc
La folie de l’opérette La chauve-souris de Strauss s’est emparée du Grand Théâtre. Grâce au jeu précis de Marc Hervieux et de Lyne Fortin, cette intrigue rocambolesque, qui se déroule au rythme de la valse et de la polka, a pris son élan dès le premier acte. La mise en scène de François Racine était ponctuée d’anachronismes, faisant ainsi allusion à notre maire et au résultat de la dernière élection fédérale. Une adaptation qui a fait mouche et dont l’ironie était bien incarnée par le baryton Patrick Mallette (docteur Falk). Tout s’est conclu dans un cadre théâtral au troisième acte et la prestation du comédien Jack Robitaille (fort en gueule) s’inspirait du vaudeville. Un divertissement pétillant.