Festival international de jazz de Montréal : Du jazz au rock
Survol des incontournables de cette 23e édition du Festival international de jazz de Montréal.
Prince
Programmés à 23h30, les deux concerts de Prince s’annoncent fort délirants (et complets). Exubérance, sales grooves funk, parfois sensuels, mélodies pop assassines… Le tout servi dans l’intimité du Métropolis et non dans un vaste aréna générique. Un grand coup pour le FIJM. (O.R.L.)
Les 24 et 25 juin, Métropolis, 23h30
Paco de Lucía
Quatre ans qu’il n’a mis les pieds à Wilfrid-Pelletier et bientôt huit ans qu’il n’a sorti de nouveau matériel studio (ah! le génial Cositas Buenas), mais Paco de Lucía reste le véritable monstre sacré du flamenco et il faut l’avoir vu au moins une fois dans sa vie. (R.B.)
Le 25 juin, Salle Wilfrid-Pelletier, 19h
Milton Nascimento
Le Brésilien Milton Nascimento, une légende en soi. Fragile, émouvant, mystérieux, aussi important pour ses qualités d’interprète que comme compositeur de référence pour une pléiade d’artistes. Son 35e album, A Gente E Sonhando, adopte encore une fois une esthétique très jazz. (R.B.)
Le 25 juin, Théâtre Maisonneuve, 21h30
Marc Ribot y Los Cubanos Postizos
Si vous ne devez assister qu’à un seul des trois différents concerts que présentera le guitariste new-yorkais Marc Ribot au Festival, arrangez-vous pour que ce soit son projet Los Cubanos Postizos. C’est surprenant, original, décalé, envoûtant et entraînant à la fois. Le son montuno revu et corrigé par le guitariste fétiche de Tom Waits et John Zorn. (P.B.)
Le 26 juin, Théâtre Jean-Duceppe, 20h
Steel Pulse et Ernest Ranglin
Une belle soirée de rythmes jamaïcains avec deux incontournables! D’abord, en lever de rideau, le mythique Ernest Ranglin, un des pères du ska et guitariste souvent sollicité par Studio One. Il sera accompagné des Rub-a-Dub Rebels avant de céder la scène aux vétérans de Steel Pulse et leur reggae-roots inspiré, militant, positif et toujours super cool. Irie! (P.B.)
Le 26 juin, Métropolis, 20h30
Esperanza Spalding
Contrebassiste et chanteuse américaine de 26 ans, Esperanza Spalding est sur toutes les lèvres depuis qu’elle a remporté le Grammy de la Révélation de l’année, en février dernier. Normal, son album Chamber Music Society est un bijou de jazz contemporain relevé d’une pointe chaude de R&B. (O.R.L.)
Le 27 juin, Théâtre Maisonneuve, 21h30
Richard Gagnon et Trombone Actions
En grande première au FIJM, la formation à nulle pareille regroupant autour du tromboniste tout-terrain qu’on a connu autrefois chez Vogel les plus dynamiques solistes à coulisse de la métropole. (S.P.)
Le 27 juin, Scène CBC/Radio-Canada, 22h
Gretchen Parlato
De retour avec un tout nouveau CD, The Lost and Found, l’auteure-compositrice-interprète à la voix cristalline continue son ascension vers le firmament du jazz vocal. (S.P.)
Le 28 juin, L’Astral, 21h
Shaolin Temple Defenders
Le collectif bordelais, connu pour ses concerts aussi dynamiques que divertissants, viendra à nouveau foutre un joyeux bordel soul-funk-rare groove débridé au FIJM… et trois fois plutôt qu’une! (P.B.)
Le 28 juin, Scène Bell, 22h. Les 29 et 30 juin, Savoy, minuit
Champion
La nouvelle tombait il y a un an. Atteint d’un cancer du sang, Champion annulait tous ses concerts. Le voilà guéri, prêt à affronter la scène à nouveau pour nous faire danser au son de ses G-Strings. Des retrouvailles à célébrer. (O.R.L.)
Les 29 et 30 juin, Métropolis, 20h30
Jeremy Pelt
Trompettiste virtuose et progressiste, le Talented Mr. Pelt (pour citer le titre de son récent album) s’amène avec son projet Wired, et propose une relecture personnelle et bluesy des belles années du jazz fusion. (S.P.)
Le 30 juin, L’Astral, 21h
Ana Moura
Une pause et une fleur pour finir: le 2 juillet, allez voir Ana Moura, cette belle Portugaise aux cheveux noirs digne prétendante à la couronne de princesse du fado qui vient au Jazz pour la première fois, 18 mois après sa première visite à Montréal en lumière. (R.B.)
Le 2 juillet, Théâtre Maisonneuve, 18h