Metallica a consacré Québec comme capitale du métal. Le spectacle n’a pas réservé de grandes surprises (le tout était calqué sur la tournée consacrée à l’album Death Magnetic), mais c’était parfait. Dans ce décor surréaliste, avec une foule extraordinaire, on constate que la formation californienne est au sommet de son art sous de telles conditions. James Hetfield (malgré quelques phrases cliché par-ci par-là) a dirigé cette masse humaine avec une rare virtuosité. La venue du bassiste Robert Trujillo (un véritable reptile sur scène) est sans doute le meilleur coup du groupe ces dernières années. Sa complicité avec Hetfield est indéniable et il donne un nouveau souffle au quartet.