Roch Voisine : Au Festival de montgolfières
Musique

Roch Voisine : Au Festival de montgolfières

Voir: Avec Americana, vous vous réappropriez le titre de chanteur folk. Ça nous ramène à Hélène, qui était, à la base, une ballade folk!

Roch Voisine: "Tout comme I’ll Always Be There! C’est une musique que j’aime depuis longtemps. Le premier disque que j’ai acheté, c’était Gordon Lightfoot. La facture folk permet de raconter des histoires, de créer des ambiances. Dans le moule pop, on passait plus de temps à me dire de m’habiller en jaune, en rouge, en noir qu’à me parler de la musique en soi!"

Voir: Avec Americana I et II, Roch Voisine, le mélomane, n’aurait pas aimé pousser les frontières et interpréter quelques chansons plus obscures?

Roch Voisine: "Dans quelque chose comme ça, il faut garder un équilibre. Oui, j’aurais pu sortir quelque chose de bien à gauche, torturé. Parce que j’en écoute, du folk, à la maison. Et c’est pas juste Johnny Cash. Mais je tenais à ce que les gens embarquent dans cette aventure avec moi. Et ces chansons-là restent des classiques! Elles ont baigné mon enfance, agissent comme trame sonore de moments importants dans ma vie. Et Ring of Fire reste un incontournable!"

Voir: C’est bien beau les albums de reprises, mais est-ce que ce succès viendra paver la route à un album de chansons originales folk?

Roch Voisine: "Oui. J’ai pas fait tout ce travail-là pour retourner dans le moule pop. L’album Confidences est déjà paru en France, avec la même équipe qu’Americana, à Nashville. Apposer le français au côté très américain du folk-country, je crois que ça donne un résultat intéressant. Cela étant dit, je ne crois pas un moment que mes chansons viennent accoter des classiques comme Crazy de Patsy Cline. Mais si les gens embarquent, je vais être très content!"