Il faut aimer le genre et accepter le véhicule musical que le groupe Braids a décidé d’emprunter. La voix de la chanteuse Raphaelle Standell-Preston (très juste) se déploie dans un environnement sonore pointilliste où le climax est de rigueur. Parfois trop, tellement les envolées vocales échantillonnées par le guitariste Taylor Smith et le batteur Austin Tufts finissent par être banales et tout simplement bruitistes. Leur passion pour Steve Reich et autres compositeurs minimalistes ne fait aucun doute; il demeure que la sauce contemporaine devrait être moins épaisse et moins fourre-tout. Techniquement, tout est parfait et bien rendu, mais le résultat laisse froid. Le temps fera son oeuvre.