Dan Bigras : On a vu juste
Olivier Robillard-Laveaux
En 1991, Laurent Saulnier, alors chef du pupitre musique, se rend au défunt Bistro à Lily pour attraper sur scène un Dan Bigras encore tout jeune. Son premier album, Ange Animal, est déjà dans les bacs, mais ce sont surtout les nouvelles pièces de Bigras qui retiennent l’attention de Saulnier: « C’est du gros, gros stock« , écrit-il dans le Voir du 7 novembre 1991. « De bonnes chansons bluesées et bien écrites. Qui fittent parfaitement avec la voix et le personnage Bigras. Vivement que ça paraisse sur disque. » L’album paraît quelques mois plus tard et s’intitule Tue-moi.