L’automne c’est brun : Monstre brun
L’étiquette Slam Disques se paie la traite en organisant un méga-concert où la presque totalité de ses groupes se partageront l’affiche: L’automne c’est brun.
Joël Martel
Il y a peu de temps, la formation eXterio tirait sa révérence après avoir multiplié les succès et les expériences inusitées. L’ancien leader du groupe, Jessy Fuchs, ne chôme point depuis, car il est toujours à la tête de l’étiquette Slam Disques. "On avait démarré ça parce qu’on en avait besoin pour eXterio. On voulait se gérer nous-mêmes et s’occuper de nos propres demandes de subvention. Finalement, on est devenus bons là-dedans et tous nos chums qui étaient autour, on avait envie de les aider et de leur faire profiter de nos contacts."
Pour ce qui est du titre de maison de disques de l’année que Slam Disques a remporté lors du dernier GAMIQ, Fuchs s’en réjouit sans toutefois tomber dans la vantardise. Le secret d’un tel succès: le plaisir. "La formule est simple. Le genre de label qu’on gère, c’est plutôt amical. Quand on signe avec un band, on le fait surtout parce que les gars sont cool et qu’on a réussi à s’entendre avec eux autres longtemps avant de commencer à penser à faire un album. Parce que quand tu fais un contrat de trois disques avec un groupe, ça fait quand même six ou sept ans de vie commune."
Des six groupes qui sont présentement actifs sur l’étiquette, quatre seront présents à Alma lors du passage de la tournée L’automne c’est brun. On pourra donc y entendre Crash ton rock, OK Volca, O Linea ainsi qu’On a créé un monstre. "Au final, ça fait une gang qui se tient. On réussit rarement à réunir autant de nos bands pour le même show et ça n’arrivera pas si souvent que ça. C’est une bonne occasion de montrer aux gens qui aiment le rock francophone que tous nos bands sont aussi crédibles les uns que les autres."
Fuchs ne s’en cache pas, les différents groupes qui forment Slam Disques ne jouissent pas tous d’une grande notoriété, mais en les réunissant ainsi, on crée en quelque sorte… un monstre. "On veut surtout qu’il y ait du monde qui découvre nos bands. Des fois, le band n’est juste pas assez gros pour que le monde se déplace… Quand tous les groupes sont là en même temps, peut-être qu’en allant voir Crash ton rock, tu vas découvrir O Linea même si tu ne le connais pas."