Steve Hill : Ce n’est qu’un début
Les amis, c’est pas fini tant que c’est pas fini. Prenez Steve Hill, un guitar hero qui galère depuis un bail, de bars crades en salles un peu moins crades, sans que la radio commerciale ne daigne lui adresser ne serait-ce qu’un regard furtif. Puis voici Whiplash Love, son sixième disque (notre cote: 4 étoiles), album de la maturité pas si mature que ça (il y a encore des solos qui arrachent!), dont s’éprennent CKOI et Rythme FM, la faute à des chansons country torturées ornées de lap steel. Comme quoi séduire matante ne passe pas forcément par la mise en consignation de son âme au pawnshop. Il sera intéressant de voir comment le bum arrimera son fonds de commerce hard rock à ce nouveau répertoire sur lequel plane le fantôme de Gram Parsons, le 1er décembre à L’Astral.