Alain-François : Le clou de girofle du temps des Fêtes

Voir: Comment décongeler des classiques tels Vive le vent et Les anges dans nos campagnes pour en faire un juteux medley?

Alain-François : "Dans le cas de Prendre le champ [mise en bouche de son disque La trousse du temps des Fêtes], je crois que c’est par l’originalité. Quand j’ai commencé à couper des petits bouts de chansons de Noël, j’ai été le premier surpris d’en découvrir autant qui parlaient de la route. Tout ça mis ensemble, ça faisait une histoire. L’autre ingrédient, c’est le côté festif. Mais ça, j’en mets tout le temps!" [Notez le conseil: le festif, c’est le sel du trad!]

Une façon de donner du lustre à une jolie chanson défraîchie, malheureusement oubliée dans le fond du frigo, comme La destinée, la rose au bois?

"Par les arrangements, il faut l’amener ailleurs. C’est surprenant jusqu’où on peut aller. Moi, j’y vais avec ce que je fais de mieux, soit avec le violon. Il y est plus déchaîné qu’à l’habitude."

Une chanson-pouding rigolote comme Noël au Woolworth [un clin d’oeil à Tex Lecor cuisiné en collaboration avec les Chick’n Swell], il faut que ça mijote longtemps?

"À 10h le matin, ils sont débarqués en studio et on n’avait rien de préparé. À 2h, ils sont repartis, et on en rit encore. Ça s’est fait naturellement. Ce fut l’une des journées les plus drôles de ma vie."

Quoi faire pour ne pas rater la toute première chanson du Nouvel An?

"Aujourd’hui, c’est jour de l’an, c’est une des miennes. L’ingrédient secret là-dedans, c’est le décompte qu’on y entend. Ça permet de défoncer l’année, de donner le signal pour que toute la famille s’embrasse."

En bonus: un truc pour ne pas trop abuser du brandy (même si c’est toujours bon dans le gâteau aux fruits)?

"Non. [Rires] Rester sobre, je ne suis pas pour ça! Moi, je suis pour la fête! Faut juste la faire intelligemment. Fouillez dans La trousse du temps des Fêtes pour trouver le service d’accompagnement le plus près de chez vous!"