Formation musicale : La quête de l'excellence
Musique

Formation musicale : La quête de l’excellence

Entreprendre des études en musique est avant tout une vocation. Pour le Conservatoire de musique du Québec et l’Académie du Domaine Forget, la formation musicale, c’est une  passion.

Il y a maintenant 70 ans que le Conservatoire de musique du Québec a été fondé, et on trouve à présent sept établissements dans l’ensemble de la province, dont ceux de Montréal, Saguenay et Québec. Quelque 850 étudiants y sont inscrits annuellement, pour la plupart en quête d’une formation musicale classique (interprétation, direction d’orchestre ou composition). Du nombre, environ 190 ont choisi le conservatoire de la capitale, situé dans l’édifice du Grand Théâtre. Monsieur Réal Toupin, responsable des études au Conservatoire de musique de Québec, nous dresse un bref portrait de l’établissement, dont la période d’admission se termine le 1er mars cette année.

"L’avantage avec le conservatoire, c’est qu’il est possible de commencer une formation en interprétation dès l’âge de 10 ans, pour le violon ou le piano par exemple. Lorsque l’élève arrive à 16 ans, à l’âge des études collégiales, il peut alors continuer au baccalauréat en interprétation au conservatoire. Pour ceux qui étudient à l’extérieur du conservatoire, à l’université par exemple, le conservatoire offre un diplôme spécialisé en interprétation. Ce même diplôme s’ajoutera alors à leur formation universitaire." Bon an, mal an, c’est environ 15% des 190 étudiants qui viennent de l’extérieur du Québec. En plus des préalables, la maîtrise (ou l’apprentissage) du français par ces candidats est aussi une exigence de l’établissement francophone.

Pour le violoniste Darren Lowe, enseignant de musique de chambre et de violon au conservatoire (et aussi premier violon à l’OSQ), c’est la proximité maître-élève qui fait toute la différence. "C’est la philosophie du conservatoire qui le distingue des autres établissements d’enseignement. Un jeune musicien commencera à jouer dès l’âge de quatre ou cinq ans. Sa formation, du moins pour le violon, s’étendra alors sur une période de 10 à 15 ans au conservatoire. C’est le contexte idéal pour amener l’élève à faire de la musique une véritable vocation."

Les maîtres du Domaine

À Saint-Irenée, tout près de Québec, le Domaine Forget est un partenaire important du conservatoire. En plus de gérer la salle Françoys-Bernier, il travaille à l’Académie du Domaine, qui accueille chaque année près de 600 musiciens, danseurs et chanteurs, tous inscrits à des classes de maître. De mai à septembre (la période d’inscription se termine le 1er février, le 1er avril pour le chant choral et le 1er mai pour le jazz vocal), le site fourmille d’étudiants et de musiciens-professeurs pendant la tenue du festival.

Édith Allaire, adjointe à la programmation du Domaine Forget, nous indique que l’Académie est la raison d’être de l’organisation. "Nos professeurs enseignent et font aussi partie de la programmation du festival. Ils sont en contact permanent avec les étudiants, ils partagent même les repas! Environ 48 ou 49% des inscriptions proviennent de la province de Québec, 30% des États-Unis et 20% de l’international."

Les grands noms de la scène musicale classique et jazz se bousculent à l’Académie. Cet été, entre autres, la soprano italienne Renata Scotto, le London Haydn Quartet, les violoncellistes Lynn Harrell et Raphael Wallfisch, ainsi que le clarinettiste Yehuda Gilad, sont annoncés à titre de professeurs. "Une classe de maître, c’est une formation technique spécialisée, souligne Édith Allaire, mais pour les étudiants, c’est aussi l’occasion d’apprendre sur le métier de musicien au contact d’un grand soliste qui fait carrière."

Conservatoire de musique de Québec
270, rue Saint-Amable
Québec
418 643-2190
www.conservatoire.gouv.qc.ca

Le Domaine Forget
5, rang Saint-Antoine
Saint-Irénée
418 452-8113, poste 222
www.domaineforget.com