The Banjo Consorsium / Propofol : À la Maison de la culture de Waterloo
Musique

The Banjo Consorsium / Propofol : À la Maison de la culture de Waterloo

La relève musicale québécoise en doit une à Waterloo.

Alors que 1- les radios boudent les tenants d’un son nouveau au profit d’un format qui 70’s les ondes, 2- l’Internet ne se révèle pas une panacée pour atteindre efficacement un large public (depuis Misteur Valaire, vous en connaissez beaucoup des bands d’ici qui ont connu le succès grâce au Web?) et 3- les journaux n’ont plus l’espace de jadis pour ratisser efficacement l’underground, la Maison de la culture de Waterloo donne l’exemple. Vendredi dernier, l’endroit présentait son mensuel marathon musical. Au cours de la soirée, quatre groupes émergents se sont passé le flambeau de 17h à minuit. Rien de moins.

Arrivé juste à temps pour assister à l’une des rares performances des Sherbrookois de Banjo Consorsium (qui partageaient la grande scène avec Le Husky), j’apprends que "Propofol, c’est de la bombe!". Pas de panique, car ce trio qui jouait de 5 à 7 à la salle Soeur Louis (située au rez-de-chaussée) y rejoue après le programme principal (tout comme un autre groupe, Porcelaine).

Banjo Consorsium a livré un concert en mode automatique (on a déjà vu le quatuor davantage inspiré), mais son folktronique n’a pas encore d’égal sur la scène québécoise. Était-ce le dernier show du groupe? La question se pose car c’était le seul au programme pour 2012. On souhaite une suite, mais The Banjo Consorsium est plus que mûr pour de nouvelles compositions (A Turning One date de 2007).

J’ai filé pendant Le Husky, pris un whisky au Bière Ô Loo (incontournable guinguette de l’endroit), puis, de retour à la Maison de la culture, j’ai pu en voir assez de Propofol (voir photo) pour confirmer la bonne nouvelle. Le trio suinte une groove pop-rock peu commune sur la scène francophone. Belle découverte. Merci Waterloo.