Donné deux ans après son annonce, le concert de Bruce Cockburn au Palais Montcalm vendredi dernier a révélé une fois encore l’immense talent de l’Ottavien devant une salle presque comble. Sans véritable décor et muni seulement de guitares et d’idiophones suspendus, le défenseur du pop-jazz-folk aux éternelles petites lunettes rondes a enchaîné minutieusement plusieurs titres de son plus récent album, Small Source of Comfort, un 31e en carrière, entrecoupés de ses grands succès, dont Last Night of the World et Lovers in a Dangerous Time. Conversant en français toute la soirée avec le public, Bruce Cockburn a aussi su profiter de l’acoustique sublime de l’endroit pour livrer un spectacle quasi parfait.