Catherine Major : Beaucoup de bruit pour rien
Elle est à fleur de peau, cette Catherine Major. Parfois le ton est juste, parfois on s’interroge. Sous le signe de la confidence, elle relate un écart de conduite et nous montre ce visage romantique qu’elle essaie d’apprivoiser. La création est alors un souffle brûlant et l’artiste incarne une poésie salvatrice: Bien. Le tour de chant est souvent ponctué de nervosité et d’enchaînements abrupts. Une catharsis improvisée où le quatuor à cordes (Mommies on the Run.) devient un figurant. Très bonne idée de faire ce clin d’oeil latin à Nino Ferrer (La Rua Madureira). Moins bonne en ce qui concerne cette Ballade de Chopin (brouillonne) qui mériterait un autre traitement, voire une réduction. En supplémentaire le 31 mai au Grand Théâtre.