Peter Eötvös : Eötvös dirige Boulez à l’OSM

À Venise, où on lui remettait en septembre dernier le Lion d’or de la musique, Peter Eötvös a pu diriger sa propre musique dans la magnifique grande salle de l’Arsenale; il ne sera donc pas trop dépaysé de participer, devant l’OSM, à l’inauguration du complexe Arsenal, dans Griffintown! Il sera d’ailleurs d’autant moins dépaysé que c’est la musique de Pierre Boulez qu’il y dirigera, celui-là même qui l’invitait en 1978 à prendre les rênes de son Ensemble Intercontemporain (il les a tenues jusqu’en 1991).

C’est Répons (1981-1984) que l’on entendra, pour six solistes, un ensemble de 24 musiciens et un dispositif électroacoustique. Du jamais entendu à l’OSM, est-il besoin de le préciser! Eötvös, qui agit ce mois-ci comme commissaire au 8e New Creations Festival de l’Orchestre symphonique de Toronto, dirigera là-bas plusieurs de ses propres oeuvres, mais pas chez nous, malheureusement. Néanmoins, le programme de l’Arsenal est complété par L’oiseau de feu de Stravinski, ce qui n’est pas du tout désagréable! Le concert s’inscrit dans le cadre d’une soirée-bénéfice organisée par le Club des jeunes ambassadeurs de l’OSM.

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Une prière pour Zipangu

Le compositeur Simon Bertrand et la flûtiste Claire Marchand sont les organisateurs d’un concert visant à venir en aide aux sinistrés du Japon, au moment où l’on commémore le premier anniversaire du séisme de Fukushima. Des oeuvres de Takemitsu, de Shirish Korde et une création de Bertrand seront interprétées par la flûtiste et les musiciens japonais Takinojo Mochizuki et Yoshizumi Koyohide, présents sur vidéo. Le 11 mars, 16h, Maison des Jeunesses musicales du Canada, www.jeunessesmusicales.com