Bryan Adams n’a pas le complexe du jukebox et a décidé d’y aller d’une succession de hits en règle, sans interruption. Un véritable marathon donné dans un décor sobre et dépouillé lors duquel la foule (un Colisée à guichets fermés) s’en est donnée à coeur joie. Le tout était bien sûr racoleur et sympathique, à l’image de l’artiste canadien qui joue au teenager et qui doit percevoir des ristournes mirobolantes, avec toutes les ballades cinématographiques qu’on trouve dans son catalogue. Parlant cinéma, les projections vidéo, qui manquaient souvent d’intérêt, étaient le seul hic de cette production. Avec un dispositif aussi imposant, on aurait cru avoir droit à quelque chose de significatif. Malheureusement, le résultat était souvent insignifiant.