Garceau : De vigoureuses certitudes
Musique

Garceau : De vigoureuses certitudes

Tout près d’un an après avoir lancé son premier album, le Gatinois Garceau récidive avec À l’ombre des jours tranquilles, un opus résolument confiant ancré dans quelques grandes  certitudes.

"La grande différence entre Avant la nuit et celui-là, c’est qu’on s’est laissé la place pour faire des erreurs et recommencer", dit Robert Garceau – Garceau tout court lorsqu’il chante – à propos de son nouvel opus aux couleurs folk, joliment réalisé par Claude Naubert. "Je savais dans quelle direction nous allions. Ça nous a laissé une marge de manoeuvre pour se parler beaucoup plus, peut-être aussi pour expérimenter, puisque tout le monde avait son mot à dire dans l’enregistrement. C’est là que j’ai compris l’apport de l’équipe à ce projet."

"Je ne me suis jamais considéré comme un artiste; il m’est encore très difficile d’analyser mon travail. Mais je peux dire que cet album témoigne des deux côtés de la médaille, de ce que j’ai vécu: des milieux riches, de ceux plus défavorisés… Ce sont de grands thèmes d’ordre social qui touchent de plus en plus mes jeunes. Aujourd’hui, par exemple, je porte le macaron de la Journée internationale contre l’homophobie", note l’artiste, aussi professeur à l’école secondaire Grande-Rivière.

Pour celui qui a été récompensé à Granby au tournant des années 80, ce deuxième album vient valider la grande trajectoire qui l’a mené pendant une trentaine d’années à déserter la chanson. Il confie: "Je ne peux pas regretter mon passé. Si jamais j’avais continué sur ma lancée dans la vingtaine, je n’aurais sans doute pas fait long feu. En ce moment, je fais ce métier, et je suis sans doute capable de m’en sortir de façon encore plus accomplie."

Garceau
À l’ombre des jours tranquilles
(Indépendant)
En vente le 29 mai