The Sadies : Les classiques réinventés
Purement et simplement, le quatuor torontois est le plus important groupe rock canadien en activité. On ne lui connaît point de hit et son succès est critique, culte, mais son impact est indéniable. Depuis 1998, le groupe a contribué au meilleur matériel de la grande Neko Case, en plus de prêter ses talents à l’iconoclaste blues et R&B d’Andre Williams, à Jon Langford (Mekons, Waco Brothers) et à John Doe (X). Tout récemment, il retrouvait d’ailleurs Williams pour une seconde collaboration, le cru et abrasif album Night & Day. Tandis qu’on attend la suite du plus récent album officiel des Sadies (l’excellent Darker Circles de 2010, en lice pour le prix Polaris), la troupe reste un must à voir sur les planches pour le jeu de Gretsch trempé de reverb de Travis Good, le chant cendré et le jeu de Telecaster de son frère Dallas. Il faudra se rendre à Laval pour voir la seule escale montréalaise du groupe dans sa présente tournée. Le 28 mai au Studio-théâtre de la Salle André-Mathieu avec Young Rival.