Fête du Canada dans la capitale nationale : Virée au rouge
Musique

Fête du Canada dans la capitale nationale : Virée au rouge

Question d’échapper, ce 1er juillet, à une noyade dans la rivière de Molson Canadian qui traversera la rue Rideau, un guide de survie à l’édition 2012 de la fête du Canada s’impose.

La fête du Canada, bien qu’elle soit caractérisée, cette année, par un militarisme d’une omniprésence étourdissante, comporte tout de même quelques incontournables qui sauront charmer les mélomanes de la capitale (surtout ceux au mince portefeuille, toutes les activités proposées ci-dessous étant gratuites).

Sur la colline du Parlement, d’abord, l’irrésistible Feist fera office de tête d’affiche des spectacles du midi et du soir. L’auteure-compositrice-interprète, venue défendre, en décembre 2011, le brillant et complexe Metals, devra user de ruse pour conquérir un public qui a été plus réticent à la suivre dans ses dernières explorations musicales. Dotés d’un répertoire résolument pop, Simple Plan, Roch Voisine ainsi que la pimpante artiste R&B Jully Black accompagneront la gracieuse Leslie au soleil comme aux étoiles. Avant les inévitables feux d’artifice, Marie Mai et Misstress Barbara gagneront l’immense scène.

À quelques mètres du parlement, au parc Major’s Hill, un autre concert se trame, celui-ci alliant les airs traditionnels aux rythmes électro-funks. Ainsi, Bonnie Ste-Croix, Le Diable aux Corsets et The Good Lovelies se succéderont avant que les ensoleillés Hey Ocean, Simon Walls et Jeffrey Piton prennent la relève. Pour assurer la transition entre les deux portions, on a fait appel au groupe manitobain Ash Koley, dont la pop indé rappelle justement l’ère The Reminder de Feist.

Au Centre national des Arts, le pianiste Alain Lefèvre et la violoneuse Natalie MacMaster se produiront gratuitement dans la salle Southam, respectivement à 14h30 et à 17h30. Le parc de la Confédération, quant à lui, vibrera pour une dernière journée au rythme du Festival de jazz d’Ottawa. L’organisation a confié aux Lost Fingers la tâche de clore les festivités.

Ne passons pas sous silence, finalement, la projection en plein air du long métrage Monsieur Lazhar, prévue le 30 juin au parc Jacques-Cartier. La présentation, tôt en soirée, du film de Philippe Falardeau viendra ajouter une essentielle couche de réflexion à une programmation familiale autrement vouée à une réinterprétation saugrenue de la guerre de 1812.