PiVi et les Malpris : Bien malpris
Musique

PiVi et les Malpris : Bien malpris

À la veille de se produire devant sa plus importante foule, le groupe gatinois PiVi et les Malpris fait le point.

"J’te dis, c’est complètement incroyable", de débuter le chanteur et guitariste Pierre Vachon, alias PiVi. Le jeune homme fait référence à cette proposition qui leur a été présentée récemment par l’équipe du Festival de la curd: faire la première partie de Jean Leloup lors du prochain festival. "Je suis aussi conscient que ce sera notre plus gros spectacle en carrière", relativise le coanimateur du Snooze, l’émission matinale à NRJ 104,1.

La discussion l’amène à témoigner des récents faits d’armes de PiVi et les Malpris: vitrine intéressante dans le marché By lors du récent Festival franco-ontarien, participations à Buckingham en fête l’été dernier, série de concerts dans plusieurs bars et salles de spectacle de la région… Pas mal pour cette formation qui a débuté il y a un peu plus de deux ans pas mal plus comme un passe-temps pour une poignée de gens de médias aux affinités musicales analogues que comme un projet suprasérieux. Pas mal pour un band… de covers! "Oui, c’est vrai qu’on a commencé comme n’importe quel band, avec des covers qui présentaient qui nous étions, notre son et ce que l’on voulait faire avec les Malpris, explique le chanteur. Plus ça va et plus on se permet de faire de nos propres compositions, qui vont dans la veine des chansons qu’on choisit d’interpréter. Dans le cas du show à la Curd, on aura une setlist composée à 50% de matériel original."

Si les Malpris ont connu plusieurs alignements dans le passé, Vachon assure que celui dans lequel les musiciens se trouvent (Jean-Denis Bujold au piano et à la voix, l’ex-Anarchitecte Pierre Picard à la guitare, Serge Gagnon à la batterie et Mario Boulianne à la basse) est le bon: "Comme les Malpris, ce n’est pas notre job à temps plein, on comprend que les gens qui en font partie veuillent quitter le groupe, faute de temps, ou question de poursuivre d’autres avenues. C’est comme dans n’importe quel band."

Et qu’arriverait-il si le band se faisait offrir une alléchante tournée provinciale, disons, en première partie de Vallières? Seraient-ils tentés de mettre leurs carrières respectives sur la glace, afin de vivre leurs rêves de rockstars? "Ce serait assurément envisageable", répond Pierre Vachon, convaincu, avant de conclure: "Faudra juste s’assurer que chaque gars veuille sauter dans le vide. Moi, j’serais partant!"

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Le Festival de la curd: Musique qui rime avec couic-couic

Oui, l’exaspérante Marie-Chantal Toupin (le 17, 21h) fait partie des artistes qui seront présentés dans le cadre du Festival de la curd de Saint-Albert. Ce n’est quand même pas une raison valable pour bouder notre plaisir, alors que les susmentionnés Jean Leloup et PiVi et les Malpris (le 18, dès 20h) assureront leur tour de chant le samedi et que l’énergique formation néo-trad Bodh’Atkan clôturera les célébrations par un concert le dimanche 19 dès 13h.

Aussi, notons la présence des charmantes Cowgirls (le 17, 20h) – Tricia Foster, Cindy Doire et Cécile Doo-Kingué -, en première partie de ladite dame Toupin, qui vaudront à elles seules le détour. Les trois musiciennes, très proches l’une de l’autre, sont toutes flanquées d’une personnalité scénique singulière. On peut donc tenir pour acquis qu’ensemble, ce sera de la petite bombe. Et vous n’êtes même pas obligé de rester pour entendre pour la 654e fois Maudit bordel, quelques minutes plus tard. Chouette!

www.festivaldelacurd.ca