Les Revenants : Tombés des nues
Musique

Les Revenants : Tombés des nues

Leurs Bêtes lumineuses bien en marche, Les Revenants poursuivent leur route vers leur domination prochaine du Québec roots, une nomination à l’ADISQ en poche.

"Les derniers mois ont été vraiment intéressants", raconte Jimmy Beaudoin, guitariste et chanteur de la formation. "Avant, on n’avait rien à présenter à part le spectacle. On peut maintenant laisser une trace. On est devenu du monde, depuis le lancement de Bêtes lumineuses!" Ce qui semble plutôt vrai puisque depuis la sortie de son premier EP, en 2010, le groupe qui allie judicieusement folk, rock planant et fuzzé, et country, a attiré l’attention de l’étiquette C4, qui l’a pris sous son aile et lui a permis de gagner en notoriété avec un premier album complet, Bêtes lumineuses, à l’aube de l’année 2012.

Et est venue cette nomination à l’ADISQ, il y a quelques jours, dans une catégorie qui place le jeune groupe composé de Beaudoin, du contrebassiste Roland Bréard, du guitariste Jonathan Fecteau et du batteur Fred Lamoureux au même rang que Canailles, Renée Martel, Éric Goulet et Andrée Watters. "C’est vraiment la cerise sur le sundae. Je ne pensais pas qu’on avait des chances", s’étonne encore Beaudoin. Une surprise qui vient à point, mais qui confirme aussi le succès que rencontre le groupe partout sur son passage. "Ce n’est pas tout le monde qui prend les groupes roots au sérieux. Des fois, les gens trouvent ça ben funny. Je suis vraiment content que les gens aient pris l’album au sérieux. Ce n’est pas un album de style et les gens ont su apprécier les textes. Pour moi, c’est vraiment important."

La présence de paroles francophones, bien que collées à un style plus anglo-saxon, a mené Les Revenants à se produire sur une des grandes scènes des FrancoFolies, l’été dernier, en plus de faire un bref passage au Festival d’été de Québec. "C’était énorme, pour nous. On est habitués de jouer devant nos amis et parents, et là, c’était devant la ville!" s’amuse le chanteur et guitariste avant de justifier leur présence aux grands festivals. "On sentait qu’on avait le droit d’être là, en fait. Quand on joue de la musique, c’est parfois un trip égoïste, mais quand on te permet de la présenter à d’autres, c’est aussi rassurant. Aux Francos, c’était notre deuxième spectacle de la tournée et c’était déjà le couronnement!"

Encore une fois, Les Revenants auront la part belle puisque le Cercle les accueillera en ouverture des Sadies, formation que les gars admirent. "C’est un groupe inspirant et qui est là depuis longtemps. J’ai toujours été un fan des groupes country-folk électriques, et celui qui travaille probablement le plus fort et qui se promène le plus, c’est les Sadies. Ouvrir pour eux, c’est une source d’excitation assez incroyable. En fait, tout ce qu’on veut, c’est bien chauffer la foule, puis descendre dans le public et aller écouter le spectacle!"

Avec The Sadies
Le 21 septembre
Au Cercle