Maïa Davies : Retour aux sources
Maïa Davies passe des Ladies of the Canyon à un projet solo – et de l’anglais au français – sur Héritage.
Bien qu’il soit question d’un disque, Héritage s’aborde aussi comme un road movie, une oeuvre composée de ville en ville. Prochaine sortie: la composition. "Je ne voudrais pas abuser du terme, mais oui, ça s’est composé de façon organique", lance Maïa Davies, qui échafaudait ses pièces dans la camionnette de tournée des Ladies of the Canyon, pour ensuite les répéter entre les balances de son. "J’écris rapidement, je n’ai pas la patience d’étirer le processus", ajoute-t-elle, faisant toutefois valoir que cette écriture quasi automatique lui permet aussi d’éviter obstacles, embûches et autocensure. "Mon entourage m’a fait remarquer que mes textes en français étaient plus intimes aussi."
L’aventure solo demeure, justement, une aventure pour Maïa qui demeure fidèle aux Ladies of the Canyon. "J’avais peur que ça les dérange, mais elles sont très encourageantes", souffle-t-elle lorsqu’on aborde la réaction de ses collègues devant son nouveau projet. "Ça n’a rien changé. Jasmine (Bleile, guitariste du groupe) laisse toujours autant de niaiseries sur mon Facebook!" glisse-t-elle avant de pouffer de rire puis d’annoncer que le collectif lancera, lui aussi, un album surprenant en février. Alors que Maïa livre un album en français, les Ladies, elles, troquent le folk pop pour le rock seventies.
Souvenirs retrouvés
C’est sur les routes du Québec, donc, qu’Héritage s’est composé alors que Ladies of the Canyon parcourait les salles de spectacles de la province et que la Montréalaise bilingue reprenait contact avec le pan francophone de sa culture. "C’est quelque chose que j’ai moins fréquenté au cours des dernières années, mon travail m’amenant à New York, Toronto, etc. Quand nous sommes revenues, j’ai revu ma famille et ça m’a rappelé de bons souvenirs", confie Davies qui a aussi renoué avec la chanson française pendant ces longues heures sur la route à écouter la radio.
Étonnamment, le public québécois a lui aussi contribué au disque. "On encourage beaucoup les arts ici et on le fait avec enthousiasme, d’ailleurs. La tournée m’a menée ailleurs au cours des trois dernières années et je peux vous dire que c’est très spécial ici. Ce n’est pas quelque chose qu’on retrouve partout dans le monde", conclut-elle.
Maïa
Héritage
(Warner Music)
Lancement le 25 septembre
Au Petit Campus
En magasin dès le 25 septembre
» Le grand-père de maman
Régnait sur son p’tit paradis »
Moi aussi, c’est mon grand-père qui gardait le phare de la Pointe de l’Est, à Anticosti…
Je vous ai connue par une entrevue que vous avez donnée à Radio-Canada, je vous ai donc recherchée par après, et vous ai trouvée en passant par chez Renaud-Bray sur St-Denis !
Dimanche, ce sera notre fête de famille, les cousines Hubert se rencontrent toujours les 1er décembre !
On se fait un petit cadeau, et cette année, je leur offre votre « Héritage » que je suis en train d’écouter en vous adressant ces quelques mots…
« …, tagrande fenêtre
Qui m’emporte dans le temps
Une histoire de souvenirs de famille
… Au royaume d’Anticosti »
MMe Hubert et Mme Maïa Davies j’aimerais savoir les noms de vos parents qui ont travaillé à Anticosti. Moi je suis native d’Anticosti et j’aimerais savoir si je le connais. Merci