Cold Specks : Dans la lumière

La nouvelle sensation canadienne Cold Specks assurera la première partie d’Adam Cohen, vendredi prochain. Alors que tous convergeront vers le Grand Théâtre pour apercevoir le joli minois du fils de…, c’est Cold Specks qui devrait créer la surprise, avec sa voix puissante, claire, avec juste ce qu’il faut de chaleur, de douceur et de rage maîtrisée. Al Spx, de son vrai nom, a déjà séduit la critique canadienne au cours de la dernière année, depuis la parution de son premier album fort remarqué, I Predict a Graceful Explosion. Ce dernier a permis à la jeune auteure-compositrice-interprète de 24 ans d’être sélectionnée dans la courte liste du prix Polaris en 2012 – finalement remporté par Feist. Celle qui gravite entre Toronto et Londres manie adroitement sa guitare et impressionne par son style peu exploré par les chanteuses canadiennes, situé quelque part entre un folk américain gothique, un gospel inspirant et une soul oscillant entre la candeur lumineuse et les ténèbres. À elle seule, sa pièce Winter Solstice saura convaincre. Les créations de Cold Specks s’écoutent calé dans un fauteuil, alors que la pluie automnale lave les derniers échos de l’été, ou sur la route, verres fumés collés au visage, en pleine canicule, sans air climatisé. Le 26 octobre, 20h.