Zoo Legacy : Arrive le boom!
Zoo Legacy, l’une des formations les plus en vue d’Ottawa, lance un nouveau mini-album. Et les résultats s’avèrent plus qu’enthousiasmants.
Né à l’été 2010, le quatuor Zoo Legacy s’est vite démarqué dans le paysage musical ottavien. Pour plusieurs raisons, mais principalement parce qu’on arrive difficilement à attribuer un genre spécifique au son de la formation. "Je dois dire que nous aimons tous la musique d’abord et avant tout", d’avancer Sam Goss, claviériste et guitariste au sein du Legacy. "Nous tentons tous de nous exposer à des genres musicaux qui ne nous sont pas familiers. Oui, notre base est hip-hop et alternative, mais ces fondations s’articulent toujours en fonction de ce que l’on écoute au moment où l’on écrit et enregistre les chansons. C’est peut-être pourquoi il est difficile de mettre le doigt sur le son de Zoo Legacy."
Lancé il y a quelques semaines, le second maxi de Zoo Legacy, City Light Glow, mise sur cet éclectisme joyeux, articulant ses réflexions sociales sur des rythmes encore plus variés, rappelant du coup le hip-hop hybride et joyeux du Torontois k-Os. Qui plus est, sur la sautillante L.K.U.T., chanson velcro s’il en est, Zoo Legacy suggère une domination mondiale si, un jour, un programmateur radio en venait à l’ajouter en rotation. "Je ne crois pas que nous voulions absolument faire une chanson qui jouerait dans les radios, mais c’est vrai que nous voulions écrire une chanson accrocheuse. Quand nous sommes arrivés au point de déterminer les chansons qui allaient faire le EP, nous nous sommes rendu compte que plusieurs de nos choix traitaient de sujets sérieux et contemplatifs, donc on a décidé d’ajouter L.K.U.T. à la liste des chansons tout simplement parce qu’elle allait alléger le mood. La plus belle chose qui arrive dans ce mélange des genres, c’est quand tu réussis à créer une chanson comme L.K.U.T. tout en restant toi-même et fidèle à ton son."
La capitale musicale
Zoo Legacy n’est pas la première formation pleine de potentiel à émerger de la capitale ces dernières années (on pense à The Balconies, The Love Machine, Kalle Mattson, Fevers et Sound of Lions, qui se démarquent tous à leur façon). Comment peut-on expliquer ce boom musical? "Les changements qui touchent la scène musicale ottavienne sont en parfaite corrélation avec les changements qui s’opèrent dans la ville à plus grande échelle, soutient Goss. Ottawa a grandi beaucoup au fil des dernières années; il y a plus de musique et plus de festivals, de meilleurs restaurants et une vitrine mode plus importante. Ottawa n’a jamais été aussi culturelle. Les gens commencent à se rendre compte qu’il n’est pas nécessaire de se rendre à Toronto ou New York pour vivre de leur art. La scène d’Ottawa a beaucoup à dire et va le dire encore plus fort au fil des prochaines années, j’en suis sûr!"
Malgré son discours, ce sera dans les autres métropoles canadiennes que Zoo Legacy passera le plus clair de son temps au fil des prochains mois. "On a une fanbase bien établie ici, maintenant il est temps d’aller voir à Montréal et Toronto ce qu’on peut faire là-bas. Mais on reviendra toujours ici, n’ayez crainte!" conclut Goss.
Avec Delhi 2 Dublin
Le 25 octobre
Au Mavericks