The Strumbellas : L'éternel combat du bel homme
Musique

The Strumbellas : L’éternel combat du bel homme

Simon Ward est un blagueur. Il mène aussi la barque de la troupe indie folk The Strumbellas. Questions-réponses sans queue ni tête.

Voir: Vous surfez sur la vague country, mais je dois dire que les refrains que vous déployez relèvent de la pop pure et dure. Est-ce cette dualité qui fait en sorte que le son des Strumbellas est si chouette?

Simon Ward: On l’espère bien. J’ai toujours aimé la musique pop et elle m’inspire beaucoup, mais les accords country sont plus facile à jouer sur ma guitare – je suis un mauvais guitariste. Alors c’est vraiment par nécessité que la pop teinte notre musique… Ha, ha, ha!

Votre premier album, My Father and the Hunter, est paru au début de l’année. On se doute qu’il s’est passé quelque chose de bien spécial lors de son enregistrement.

S.W.: C’était notre première expérience en studio, nous étions tous pas mal nerveux. Je crois que passer autant de temps entre nous, forger des amitiés encore plus solides, nous a permis une liberté de mouvement qui aurait été autrement difficile si nous n’avions pas été à l’aise les uns avec les autres. Et nous buvions beaucoup de vin… ça aide.

La musique country folk a connu un boum dément ces dernières années. À quelles formations attribueriez-vous ce renouveau?

S.W.: Mumford & Sons et Edward Sharpe [and the Magnetic Zeros]. Ces gars-là ont tout changé. Et ils sont aussi très beaux. La musique des Strumbellas s’inspire de tout sauf du jazz, du blues, du classique, de l’électro, du dance, du punk, du métal ou du funk. En fait, tout ce que je fais, c’est écouter Edward Sharpe comme un hippie en dansant, torse nu, dans mon appartement.

Quelle est la prochaine étape pour The Strumbellas?

S.W.: Pouvons-nous vraiment aller plus loin, maintenant que nous avons lancé notre propre jeu vidéo? Nous sommes pas mal les Elvis des petits bands indie canadiens… Sérieusement, nous allons enregistrer trois nouvelles pièces à Seattle en décembre prochain avec le réalisateur Ryan Hadlock (The Lumineers, Milo Greene), alors c’est pas mal excitant! En ce moment, nous tentons de travailler le plus possible et de rester les plus beaux possibles pour qu’un jour tous les fans de Justin Bieber deviennent nos fans.

Le 2 novembre
Au Café Dekcuf