Xavier Rudd : L’oiseau et l’esprit libre à l’Impérial

Le fils spirituel des tribus aborigènes australiennes, Xavier Rudd, revient en terre canadienne pour y présenter les pièces de son plus récent album. Sixième disque de l’auteur-compositeur-interprète en 10 ans de carrière, Spirit Bird mène Rudd vers une longue tournée en Amérique du Nord. Chouchou aux pieds nus des mélomanes canadiens et québécois, depuis la sortie de To Let, en 2002, Xavier Rudd poursuit sa quête spirituelle et musicale, en provoquant les rythmes cérémoniaux et hypnotiques, en plus d’y mêler ses chansons folk qu’il maîtrise depuis ses débuts. Adepte du didgeridoo, Rudd ne délaisse pas pour autant l’instrument sur son nouveau-né. Entre les transes musicales menées par l’utilisation du yidaki (didgeridoo traditionnel), Xavier Rudd mêle une guitare rauque et graveleuse et un harmonica toujours un brin nostalgique. Si on y reconnaît parfois la voie – ou la voix – de ses racines musicales et spirituelles, tels les premiers enregistrements de Bob Marley, simplement guitare-voix, Spirit Bird rappelle aussi la candeur de To Let, la simplicité de Solace, l’électricité dégagée par Dark Shades of Blue et la sagesse de Koonyum Sun, albums précédents de l’artiste. Perçu comme un album charnière dans la carrière de Xavier Rudd, Spirit Bird surprendra les adeptes de longue date avec sa sérénité et séduira sans aucun doute les curieux, avides de saisir le phénomène australien qu’il faut, bien entendu, découvrir en spectacle. Le 5 décembre, à l’Impérial. Avec Good Old War, dès 20h.