Petite-Vallée remonte en ville : Faire front commun
Laurence Jalbert, Bernard Adamus et plusieurs autres artistes se rassemblent sous les feux du Lion d’Or afin de favoriser l’accessibilité à la culture pour la jeunesse gaspésienne.
À quelques mois du coup d’envoi de la 31e édition du Festival en chanson de Petite-Vallée, l’équipe derrière l’événement donnera un avant-goût de sa direction artistique tout en encourageant le Fonds Dan-Gaudreau, une œuvre caritative stimulant la démocratisation de l’accès à la culture en Gaspésie, à l’occasion d’un happening réunissant plusieurs auteurs-compositeurs-interprètes, dont l’artiste passeur de cette année: Laurence Jalbert. «La programmation n’est pas complète, mais bien qu’elle sera toujours aussi éclectique et variée, il va y avoir une ligne directrice très country en lien avec Laurence, disons», confie d’emblée Alan Côté, directeur du festival.
D’où la sélection de chanteuses et chanteurs à saveur folk et country qui collaboreront à Petite-Vallée remonte en ville, un spectacle signé Nelson Minville à mi-chemin entre l’acoustique et l’inattendu. «Sans sortir la cassette, je crois qu’on aura droit à un spectacle de “moments” uniques, poursuit Côté. C’est un show où le cœur et la vulnérabilité seront mis en évidence. Et si je me fie à l’année passée, il risque d’y avoir de l’imprévu aussi, comme des associations étonnantes. Par exemple, Michel Rivard a accroché Benoit Paradis avant de grimper sur scène en lui disant: “Toi, tu t’en viens jouer du trombone avec moi!”»
Au-delà des chansons, toutefois, une cause: «La Gaspésie, c’est un grand territoire qui compte quelques écoles secondaires et primaires. Ça coûte donc cher d’offrir des activités culturelles à un nombre aussi limité de jeunes, et on considère que ces enfants-là y ont autant droit, peu importe la bourse de leurs parents», explique Alan Côté, faisant valoir que le Fonds Dan-Gaudreau a notamment favorisé l’accès à des spectacles professionnels et le maintien de la politique des billets à 10$ pour les jeunes de moins de 18 ans en plus de stimuler le théâtre communautaire à Petite-Vallée. «Si on veut maintenir la ligne, on doit s’occuper de nos jeunes pour qu’ils poursuivent notre mission», conclut le directeur.