Stéphane Tétreault et l’Orchestre symphonique de Sherbrooke : À voir au Centre culturel de l’Université de Sherbrooke
Force est d’admettre que la valeur du violoncelliste n’attend pas toujours le nombre des années à l’écoute de Stéphane Tétreault, soliste de 19 printemps à qui l’Orchestre symphonique de Sherbrooke ouvre grand les bras à l’occasion d’un programme intitulé Jeune prodige (notons cependant que la valeur du violoncelle, elle, bénéficie parfois du nombre des années, Tétreault s’exécutant sur un Stradivarius de 1707, le genre d’instrument qu’on ne déniche pas au marché aux puces, il va sans dire).
Bien qu’il pose en espadrilles et jean sur son site Web, le musicien n’aurait rien d’un Justin Bieber du violoncelle, s’il faut en croire les critiques spécialisés en musique classique, nombreux à s’étonner de la précoce capacité du jeune homme à conjuguer virtuosité, substance et nuance. Déjà auréolé de nombreuses récompenses, dont un prix Opus Découverte de l’année tout chaud, Tétreault atterrissait pour la première fois dans les bacs des disquaires l’automne dernier grâce à un album enregistré avec le concours de l’Orchestre symphonique de Québec et du maestro Fabien Gabel, sur lequel il interprète entre autres les Variations sur un thème rococo de Tchaïkovski et le premier Concerto pour violoncelle de Saint-Saëns.
C’est d’ailleurs cette pièce qu’il revisitera en compagnie de l’Orchestre symphonique de Sherbrooke le 2 mars à 20h sur la scène du Centre culturel de l’Université de Sherbrooke. La Symphonie no 31 de Mozart ainsi que la Symphonie no 4 de Mendelssohn seront aussi inscrites sur la setlist de Stéphane Laforest et de son band ce soir-là.