Été culturel 2013 : FrancoFolies: 25 ans de folies…
Depuis une douzaine d’années, les fins de soirées des FrancoFolies sont marquées par l’ambiance délirante du Shag. Du quoi? Du Shag. Boîte de nuit éphémère où les festivaliers viennent prendre une dernière (O.K., deux…) bière avant d’aller faire une courte sieste qui, elle, précède une autre dure journée de Festival!
Pour les 25 ans des Francos, nous avons eu l’idée de recréer le Shag. De lui donner un nouveau décor, une nouvelle ambiance. Nous avons décidé de confier le club aux pinceaux, crayons et aérosols du célèbre peintre-graffiteur Zïlon, artiste incontournable de la nuit montréalaise qui a laissé sa trace sur tellement de murs en ville qu’elle est définitivement marquée par sa présence. C’est lui qui va prendre possession du Shag et qui en fera une œuvre d’art complète, immersive, où planchers, murs, couloirs, bar, cabine de DJ, bref, tout ce qui est attaquable sera repeint par Zïlon.
De plus, et pour la première fois depuis très longtemps, lors de la soirée d’ouverture, le 13 juin dès 23 heures, c’est Zïlon lui-même qui sera aux platines et qui passera les chansons qu’il aime et qui feront du Shag 2013 certainement un des meilleurs de son histoire!
Pourquoi parler du Shag alors qu’il y a 250 autres spectacles à l’affiche et pas des moindres? Parce qu’un festival, quel qu’il soit, ce n’est pas que des shows. C’est aussi une ambiance, une atmosphère, un climat, un esprit. Et l’esprit des FrancoFolies, c’est aussi au Shag qu’il se trouve parce que c’est l’endroit propice à une seule chose: faire la fête!
C’est au Shag que les musiciens se retrouvent après les spectacles. C’est au Shag que les employés des Francos décompressent après une longue journée de travail. C’est au Shag que les invités européens viennent s’encanailler en fin de soirée. C’est au Shag que s’élaborent des projets de collaborations, que des idées de rencontres germent, que tel chanteur fait connaissance avec tel autre. Et que peut-être même certaines histoires d’A ont commencé… Parce qu’un festival, c’est ça aussi.
Et probablement encore plus quand il s’agit des FrancoFolies où les communautés francophones de partout dans le monde se rejoignent à Montréal, centre névralgique de la musique en français pendant dix des plus belles journées de l’année.
Cet esprit de fête se propage comme une traînée de poudre sur toutes les scènes et dans toutes les salles pour la simple et bonne raison qu’il est quasi impossible de circuler sur le site sans croiser quelqu’un qu’on connaît! De là à dire que la grande famille de la musique francophone se fait une fête, il n’y a qu’un pas que je franchirai même en dansant!
Et cette famille, elle est aussi nombreuse que diversifiée. Bien sûr que le cousin fan de métal est là. Normal, puisque Smash Hit Combo et Le Kraken sont là. Tout comme le petit frère qui ne jure que par la nouvelle scène hip-hop des Dead Obies, Alaclair Ensemble ou K6A. Et qui s’obstine avec son aîné qui, lui, l’aime bien old-school son hip-hop, à la IAM ou Oxmo Puccino. Ou la maman qui n’a d’yeux que pour Benjamin Biolay. Ou la frangine qui tient absolument à danser avec Lisa LeBlanc et les plus Cajuns des Suisses, Mama Rosin. Ou ma mère qui veut absolument aller écouter Serge Lama.
Cette famille élargie ne se retrouve qu’une fois l’an et ça prend au moins dix jours pour que les festivités soient complètes!
Du 13 au 22 juin