Heavy MTL 2013, jour 2: Encore des décibels sous le soleil
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Heavy MTL 2013, jour 2: Encore des décibels sous le soleil

On ne pouvait pas demander plus belle température pour écouter du métal à ciel ouvert durant tout un week-end, il faut l’avouer!

Après avoir vu les 20 dernières minutes de la performance de Finntroll qui m’a déçue tellement le groupe finlandais était statique, c’est Amon Amarth qui a donné le coup d’envoi à ma seconde journée de festival. Et quel show le groupe a donné! Dommage qu’il n’ait pas été programmé plus tard que 15h15, car le chanteur Johan Hegg sait comment s’y prendre pour réchauffer l’ambiance et à vue de nez, il semblait même y avoir plus de monde à leur prestation que durant Megadeth samedi. Durant son trop bref concert, Amon Amarth a joué entre autres Deceiver of the Gods, Guardians of Asgaard, For Victory or Death, Father of the Wolf, tirée de l’album Deceiver of the Gods paru en juin. Le chanteur nous a d’ailleurs fait remarquer que le clip sera bientôt disponible. C’est avec Destroyer of the Universe que le groupe a conclu sa prestation, pour laisser la place à Philip H. Anselmo & The Illegals.

L’ancien chanteur de Pantera était en feu et on n’en attendait pas moins de lui. Décidément ma performance préférée de tout le festival pour la folie qu’il dégage, sa présence plus grande que nature et son attitude baveuse à souhait. Et puis, je dois avouer que les chansons de l’album Walk Through Exits Only sonnent mieux live. Betrayed, Usurper Bastard’s Rant – dédiée à Brent Hinds de Mastodon – Bedroom Destroyer – dédiée aux hommes de 40 ans et plus, groupe d’âge dont il a avoué faire partie dans une diatribe plutôt comique sur la vieillesse. Le front en sang à force de le frapper avec son micro, il a terminé sa prestation avec Irrelevant Walls And Computer Screens et si je ne m’abuse, Death Rattle de Pantera.

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      >>Photos Marc-André Savard

      Après l’intensité de Philip H. Anselmo & The Illegals, August Burns Red a presque été un baume sur mes oreilles. Je dis presque, car le groupe metalcore ne fait vraiment pas dans la dentelle, en plus de savoir s’y prendre pour mettre le public dans sa main. Le chanteur JB Brubaker voulait avoir le plus gros «circle pit» du festival et j’ai bien l’impression qu’il l’a obtenu! La formation a notamment joué Fault Line et Provision de son nouveau disque Rescue & Restore, ainsi que Meddler et Back Burner.

      Le dernier concert de ma 5e édition de Heavy MTL  a été celui d’Havok que je n’avais encore jamais vu en concert et qu’on m’avait recommandé. Je comprends maintenant pourquoi. Le groupe de Denver, Colorado, joue le genre de thrash galopant qui nous étampe à coup sûr un grand sourire sur le visage. Le fait que les gars avaient réellement l’air heureux d’être là n’a fait qu’ajouter au plaisir de nos oreilles lorsqu’ils ont joué entre autres Give Me Liberty…or Give Me Death,  Scumbag in Disguise, D.O.A. et Afterburner.

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