RIDEAU : Sommet de la culture
Gratuits, à condition de réserver en vitesse, les spectacles façon showcase de la Bourse RIDEAU sont (aussi) ouverts au grand public. Une formidable façon d’assouvir une soif de découvertes musicales.
Douce schizophrénie
Il est marrant, hyper créatif et empreint d’une folie qui rappelle étrangement un certain Keith Kouna à l’époque des Goules. Rares sont les personnalités musicales aussi artistiquement disjonctées que Philippe Brach, un jeune auteur-compositeur-interprète originaire du Saguenay qui a fait ses dents dans les concours (Star Académie et Ma première Place des Arts compris) ces dernières années. Un charismatique personnage voué au succès et déjà dans la mire de plusieurs collègues, à commencer par David Marin qui l’a recruté pour assurer ses premières parties en tournée. Ce n’est plus qu’une question de temps pour lui.
Dimanche 16 février à 23h
Cabaret du Capitole
Néoterroir
Les fanas de folk au sens (très) large seront emballés à l’idée d’un spectacle conjoint de Sarah Toussaint-Léveillé, Bears of Legend et Garoche ta sacoche. D’abord, une héritière d’un valet de l’humour qui a trouvé sa voix dans la chanson Cœur de piratesque au ukulélé. Ensuite, un sextuor aux qualités orchestrales de Trois-Rivières qui semble sorti – à quelques détails près, c’est sûrement l’accordéon – de la Belle Époque française. Finalement, un duo féminin voué à la rigolade qui chante les tracas du quotidien à la manière d’une Lynda Lemay.
Lundi 17 février
Impérial de Québec à 21h15
Hit-parade alternatif
Kandle, Jacquemort, Alex Nevsky. Difficile (lire: impossible) de se tromper avec ces trois valeurs sûres suprêmes réunies dans le cadre d’une carte blanche offerte aux Salons de la musique indépendante de Québec. Une rencontre alliant le sombre indie blues de mademoiselle, le piano élégant du projet solo de Thomas Augustin (Malajube) et finalement les vers trempés dans la pop du nouveau petit prince des radios commerciales.
Mardi 18 février à 23h
Cabaret du Capitole
Perdre l’équilibre
Il n’y a pas que de la musique à RIDEAU. Cirque, théâtre et danse sont aussi représentés, quoiqu’en plus petite quantité. Au rayon arts de la scène, notre curseur pointe sur O Vertigo, une compagnie de danse basée à Montréal et dirigée par la chorégraphe Ginette Laurin depuis les années 1980. De passage à Québec un soir seulement – et dans le but de séduire les programmateurs des diverses salles québécoises – la troupe présentera son spectacle intitulé Les petites formes. Une autobiographie mise en mouvements, rien de moins, de l’artiste montréalaise.
Mercredi 19 février à 21h
Salle Octave-Crémazie du Grand Théâtre de Québec