Été 2014 : Festival international de jazz de Montréal: Noces de rubis, fête en musique
Le Festival international de jazz de Montréal souligne son 35e anniversaire en s’offrant un semblant de voyage dans le temps. Survol.
Pour cette édition phare de l’événement, la direction musicale de l’événement suscite autant les premières années «plus jazz» du happening que les plus récentes, profitant de programmations musicales plus métissées et éclatées.
Sortir en grand
Ainsi, on nous servira autant un concert d’ouverture extérieur gratuit de la sensation pop orchestrale française Woodkid (le 26 juin) – déjà de retour après avoir épaté la galerie l’année dernière – qu’une prestation de la grande dame du jazz Diana Krall (le 29 juin, toujours sur la scène TD de la place des Festivals). On aura également droit à un tour de piste de Deltron 3030, le fameux projet hip-hop au tiers montréalais (en comptant la présence de Kid Koala). Pour ce spectacle extérieur, le trio – complété par Dan the Automator et Del the Funky Homosapien – sera accompagné d’un orchestre.
Dans les événements extérieurs à déploiement un peu moindre, notons le tour de piste de l’incroyable rappeur Boogat (le 27 juin sur la scène Bell). Puis, pour revenir au jazz, l’excellente Coral Egan entonnera les pièces de son plus récent album – le chaleureux et un peu plus pop The Year He Drove Me Crazy – sur la scène Rio Tinto Alcan (le 3 juillet à 20h, puis à 22h). Le lendemain, on pourra voir Susie Arioli sur la scène TD (à 21h, puis à 23h) pour y présenter un récital composé de pièces originales et de reprises de standards. Le guitariste Thomas Carbou sera également de la fête et fera aller ses doigts au son des compositions de son disque Hekátê III sous les feux de la scène CBC/Radio-Canada le 5 juillet à 20h.
Pour les amateurs de blues, l’immortel Little Freddie King – 73 ans et toujours aussi délinquant – vous fera groover solide le 5 juillet (à 21h, puis à 23h) sur la scène Loto-Québec. En parlant de rock aux accents blues, prière d’expérimenter un des concerts du duo local Les Deuxluxes (le 4 juillet à 17h, puis à 19h) et de They Call Me Rico (le 29 juin à 17h, puis à 19h) au Lounge Heineken. Les mélomanes préférant la musique plus world, eux, auront également de quoi à se mettre dans les oreilles le 5 juillet, car Mamselle Ruiz défendra son disque Miel de cactus et ses compositions folk latin sur la scène Bell à 20h.
Pour poursuivre dans le domaine des gratuités appréciées, notons le Jimi Hendrix Guitar Extravaganza, un happening qui se différencie de l’hommage au bar du coin en réunissant deux as de la six cordes, soit Steve Hill et Paul Deslauriers. C’est le 29 juin au Métropolis. En parlant de Hendrix, une exposition consacrée au fameux guitariste se tiendra pendant le festival à la galerie Lounge TD. Steve Hill, de son côté, offrira également deux concerts solos le 27 juin (à 21h, puis à 23h) sous les feux de la scène Bell. Idem pour Deslauriers qu’on pourra voir avec ses collègues le 30 juin (à 21h, puis à 23h) sur la même scène.
Danse à 0$
Pour danser sans sortir son portefeuille, on tiendra des soirées à L’Astral dès minuit. Parmi les invités, soulignons les interventions du collectif Speakeasy Electro Swing (du 30 juin au 2 juillet), de la bande des Balkan Gypsy Party (3 et 4 juillet) ainsi que de Canicule Tropicale (les 5 et 6 juillet). À noter: les noms de ces projets vous donnent bel et bien une idée de la facture musicale de chaque party. Pratique! Du côté du Savoy du Métropolis, on se déhanchera – toujours dès minuit et sans payer un sou – au son de prestations des sonorités plus électro de Qualité Motel (les 26 et 27 juin) et de Beat Market (les 5 et 6 juillet).
Du 26 juin au 6 juillet; Programmation complète, information supplémentaire et billetterie sur montrealjazzfest.com.