Galaxie / FEQ, Fête nationale : En quasi-résidence sur les plaines cet été
Festival d’été de Québec 2015

Galaxie / FEQ, Fête nationale : En quasi-résidence sur les plaines cet été

Olivier Langevin et ses chums rockeront le parc des Champs-de-Bataille deux fois en moins d’un mois pour deux maususses de gros contrats. La consécration? On pense que oui.  

Avant de couper le 500 de son nom parce qu’un défunt groupe bostonnais y avait pensé avant lui, Galaxie avait fait paraître deux albums: un homonyme et un autre intitulé Le temps au point mort. Malgré l’appui inconditionnel de CHYZ et des autres radios universitaires, c’est vraiment avec Tigre et diesel que le feu prend. C’était en février 2011 et Olivier Langevin avait fait l’acquisition de pédales à effets, de synthés, aussi. Le vidéoclip ultra sexy de Piste 1 causera aussi une vraie petite commotion web.

Quatre ans plus tard, Zulu sort comme pour venir confirmer leur statut d’incontournables du dance rock d’ici. Girard, les deux Fortin et Langevin vivent une espèce de deuxième jeunesse. Les personnalités les plus influentes du show-business le remarquent rapidement, et des deux côtés de l’autoroute 20. «Ça faisait un boutte que je savais que ça se tramait, pour les Rolling Stones, que je savais que notre nom avait été soumis dans une liste par le Festival d’été. Pas longtemps après notre show à l’Impérial [dans le cadre des Nuits FEQ], à la fin mars.»

Quelques mois après, et avec un concert au parc de la Francophonie (lire: le Pigeonnier) annoncé par l’équipe de Daniel Gélinas, Langevin avoue avoir oublié tout ça. C’est finalement quand il s’en attend le moins que l’offre se concrétise. «On était à la pêche, moi pis Pierre Fortin, le drummer de Galaxie, et on était hors réseau depuis trois jours. C’est en ressortant du bois, en remontant du lac où on était, que les cellulaires se sont mis à repogner. J’ai eu une couple de textos qui disaient que, si on voulait, c’était nous qui ferions la première partie.»

 

«Je pense que je vais arrêter de niaiser pis on va le faire!»

Croyez-le ou non: Langevin a considéré un refus. Très sérieusement, à part ça, même s’il avoue être «un gros trippeux des Stones». L’idée de jouer devant ses fans, avec 2000 à 3000 personnes vendues d’avance lui semblait franchement alléchante. «C’est parce qu’au Pigeonnier, c’est vraiment cool! On a toujours eu des shows vraiment mémorables, là.»

Le développement de public en plus de la situation surréaliste ont toutefois fini par le convaincre. «Ce que Arnaud [Cordier] du Festival d’été disait, c’est que c’était sûr qu’il allait y avoir 50 000 personnes, rendu à 18h ou 19h. Le monde va être arrivé le matin, c’est tellement des shows courus! C’est à peu près tout notre public d’une tournée au complet. On pouvait pas passer à côté!»

Le tour de chant d’Olivier et de ses musiciens sera, toutefois, assez modeste. Pas de pétards, pas de confettis, pas trop d’interventions entre les pièces. «J’ai pas encore mon minutage, je pense que ça va être entre 35 et 45 minutes, mais aussitôt qu’on le sait, on va essayer d’inclure le plus de tounes qui rentrent en show.» On peut donc s’attendre à une performance dansante, efficace, énergique. Des mots utilisés, d’ailleurs, par le principal intéressé.

 

Des petits scoops concernant le show de la Saint-Jean

Si la promesse des pots-pourris habituels plane sur le concert de la fête nationale des Québécois, idem pour l’ambiance participative façon Belle et Bum, Olivier Langevin accepte de révéler (avec parcimonie!) quelques détails à la lumière des premières répétitions qui ont eu lieu quelques jours avant notre entrevue. «Tout le monde va jouer un peu sur les chansons des autres. C’est sûr qu’il y a full mélanges. Moi, je vais sûrement chanter des chœurs sur les chansons de Louis-Jean [Cormier], je vais peut-être jouer de la guit’ sur les tounes de The Seasons. […] Sont vraiment hot, sont super bons. Je suis vraiment content de faire quelque chose avec eux! Super polis, super gentils. C’est de la belle jeunesse talentueuse!»

Une collaboration avec Nanette est aussi sur la table pour «une vieille chanson». Mme Workman qui a, par ailleurs, chanté sur Honky Tonk Women des Stones. Une des préférées de Langevin.

C’est la dernière info qu’il acceptera de partager avec nous avant de se ressaisir en riant. «Je sais pas si je peux dire tant de trucs que ça. Je vais me calmer. Je vais slacker un peu!»

 

 

Mardi le 23 juin à 21h
Dans le cadre de la fête nationale

Mercredi le 15 juillet à 19h
Dans le cadre du FEQ
(En première partie des Rolling Stones)