5 questions: Karim Ouellet symphonique
Quelques semaines avant de dévoiler son troisième album, Karim Ouellet propose des concerts symphoniques à Laval et Québec. Le chanteur québécois a pris le temps de répondre à quelques questions sur ces concerts spéciaux, dirigés par Alain Trudel, en plus de nous en dire plus sur son troisième disque.
1. Tu as sorti un nouvel extrait récemment, Karim et le loup. Est-ce que tu profiteras des concerts symphoniques pour présenter d’autres nouvelles chansons? Est-ce le fun et/ou étrange de les mettre au monde en version symphonique en premier lieu?
Nous présenterons effectivement plusieurs nouvelles chansons, certaines avec l’orchestre, et d’autres en formule acoustique. Ça ne sera pas tout à fait la première fois que j’interprète ces morceaux en public, j’ai eu l’occasion de le faire en France (avec mon band) il y a peu de temps. N’empêche que c’est ben l’fun tout ça!
2. Est-ce que les arrangements pour orchestre te font redécouvrir ton matériel? Peux-tu me donner des exemples de chansons?
Redécouvrir est un grand mot, car au moment où j’écris ces mots, je n’ai pas encore eu de répétitions avec les orchestres. Je vous en reparle après les shows! Voici cependant quelques exemples de chansons « symphoniques »: Marie-Jo, FOX, L’amour, Karim et le loup, Plume et Cyclone.
3. Comment as-tu vécu l’expérience symphonique à Trois-Rivières cet automne? (Karim a participé au spectacle 100 avenue des Draveurs avec l’Orchestre symphonique de Trois-Rivières) Qu’as-tu retenu de ce spectacle?
Ça s’est très bien passé. Ce que j’ai retenu, c’est que ma musique se porte particulièrement bien aux adaptations symphoniques. Je retiens également que jouer avec des dizaines de musiciens, c’est le gros fun.
4. Tu passes beaucoup de temps en Europe. Est-ce que tu t’ajustes bien à la vie entre deux continents?
Ça dépend des périodes de l’année, j’imagine. Ça demande beaucoup de rigueur et d’énergie, mais avec un planning bien élaboré tout se passe très bien.
5. Que peux-tu nous dire sur ton album à venir? Tu poursuis ta collaboration avec Claude Bégin? Le renard fait place au méchant loup?
Je travaille toujours avec Claude; le loup, quant à lui, est le totem d’une seule chanson. Trente me semble être une suite logique à FOX. Le mélange des styles que je préconise laisse plus de place à la musique électronique, aux cuivres et aux violons. Bref, je fais ce que j’aime.
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Avec l’Orchestre symphonique de Laval le 3 février à la Salle André-Mathieu et avec l’Orchestre symphonique de Québec le 9 février au Grand Théâtre de Québec.