Silverstein: Faire ce qu'on aime
Musique

Silverstein: Faire ce qu’on aime

On peut dire que 2015 a été une bonne année pour Silverstein. Après la tournée soulignant le 10e anniversaire de parution de Discovering The Waterfront, l’album qui l’a fait connaître, le groupe a lancé son 8e disque, qui s’est démarqué en devenant son meilleur début sur les palmarès en carrière.

«Je suis content que tu l’aies remarqué, car on était ravi. En terme de chiffres, on a des albums qui ont vendu plus de copies qu’I Am Alive In Everything I Touch durant la première semaine en magasin, mais en terme de performance sur le palmarès SoundScan (#18 au Canada et #19 aux États-Unis), c’est notre meilleur début en 15 ans de carrière», confirme le guitariste Paul Marc Rousseau (NOTE: il ne met pas de trait d’union entre Paul et Marc) en entrevue téléphonique: «C’est rassurant de savoir qu’on est encore capable de composer des albums qui rejoignent les gens. Comme tu l’as mentionné, le public a accès a un grand choix de groupes, mais ce n’est pas un élément qu’on a pris en considération durant l’écriture d’I Am Alive In Everything I Touch. On ne s’est pas dit «oh oh, est-ce que ce sera notre dernier album?» On a juste continué de faire ce qu’on fait d’habitude et on y prend toujours autant de plaisir», assure le guitariste du groupe complété par le chanteur Shane Told, le batteur Paul Koehler, le bassiste Bill Hamilton et le guitariste Josh Bradford.

Les fans de la formation originaire de Burlington, en Ontario, savent sûrement qu’I Am Alive In Everything I Touch est un album concept divisé en quatre segments inspirés de différentes villes et que des extraits sonores enregistrés dans chacune d’elles ont été incorporés dans les chansons. L’extrait sonore qui représente Montréal au début de la chanson Je me souviens est le message diffusé par la STM durant les pannes de métro: «Pour être honnête, c’est Shane qui a écrit le texte et je ne sais pas ce qui l’a inspiré. En fait, il n’est pas nécessaire de reconnaître les villes évoquées ni de savoir pourquoi elles le sont, pour comprendre l’album. Les textes servent de mises en contexte pour illustrer le fait qu’on continue d’exister partout où on est allé à travers les émotions et les souvenirs qu’on garde de ces endroits», explique Paul Marc, avant d’avouer que Montréal est l’une, sinon sa ville préférée au monde parce que son père est originaire de Québec et qu’il est un grand fan du Canadien. «Je suis très contrarié par ce qui se passe avec l’équipe en ce moment», ajoute-t-il avec dépit.

Près d’un an après la sortie de son huitième disque, Silverstein n’a pas encore commencé à travailler sur son successeur: «On a probablement tous accumulé des idées, mais on ne s’est pas assis ensemble pour en parler». Tout ce que Paul Marc peut dire pour l’instant, c’est que le groupe envisage de passer le reste de l’année sur la route: «Après la tournée canadienne, il y aura des concerts en Europe cet été», mentionne le guitariste qui aime faire des tournées au Canada: « C’est difficile à cause des longues distances à parcourir entre chaque ville, mais c’est chez nous et en plus, je peux regarder les matchs de hockey qui m’intéressent, ce qui n’est pas toujours le cas aux États-Unis».

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Le 25 février au Cercle à Québec

Le 26 février au Bronson à Ottawa

Le 27 février au National à Montréal

silversteinmusic.com