Passenger discute de son nouvel album et de son bateau qui prend feu
Musique

Passenger discute de son nouvel album et de son bateau qui prend feu

Révélé avec Let Her Go en 2012, Passenger revient avec un huitième album, Young as the Morning Old as the Sea.

Le Britannique Michael David Rosenberg évolue sous le nom d’artiste Passenger depuis le début des années 2000, mais c’est seulement en 2012 qu’il a percé à l’international. Et ç’a été tout un succès. Let Her Go, chanson qui le suivra toute sa vie, fut un méga hit.

«C’est très peu probable que j’aie un autre succès comme ça un jour, nous a-t-il dit en entrevue. Ça ne me dérange que la chanson me suive partout. Je suis reconnaissant qu’elle ait eu un impact pour tant de gens. Ça m’a ouvert beaucoup de portes.»

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Depuis All the Little Lights, Passenger a produit deux tomes des albums Whispers (2014 et 2015) et vient de lancer son sixième long jeu, Young as the Morning Old as the Sea. Rencontré cet été, il nous disait vouloir revenir aux sources avec une série de concerts de rue acoustiques.

«J’en ai fait plusieurs cet été. Avant Let Her Go et toute la folie qui a suivi, c’est ce que je faisais, je jouais dans la rue pour gagner ma vie alors c’est super d’avoir la chance de revenir à ça. C’est évidemment beaucoup plus gros à présent – y’a plus de monde -, mais l’esprit est le même. J’adore jouer gratuitement dans un cadre où y’a pas de frontière entre toi et le public.»

Ce printemps, par contre, on le verra avec son band en tournée. Il s’arrêtera au Métropolis en mars.

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Celui qui a grandi en écoutant Joni Mitchell et Neil Young dit s’être inspiré surtout des voyages et des paysages pour son plus récent disque.

«J’ai enregistré l’album en Nouvelle-Zélande et j’ai filmé des vidéoclips en Islande. Là-bas, y’a de saprés beaux paysages épiques et des décors cinématographiques qui fonctionnent bien avec bon nombre de mes chansons. C’est mon huitième disque et j’ai 32 ans maintenant. À ce stade-ci de ma vie, je commence à voir le monde différemment et à vraiment apprécier la nature. Je réalise à quel point je suis minuscule et pathétique dans ce monde immense et merveilleux! Alors ça m’a inspiré pour les chansons.»

Et puis, bien sûr, ça parle d’amour et des relations. C’est du Passenger, après tout! Sur le premier simple de l’album, Somebody’s Love, Passenger clame que même si on se croit foncièrement indépendants, on aura toujours besoin de quelqu’un pour nous aimer. «Je voyage tout le temps alors c’est facile de se faire engloutir par la musique et de ne pas me soucier des relations», confie-t-il.

Dans le vidéoclip de cette chanson, Passenger est seul en Islande à bord d’une petite embarcation… qui prend feu. Les assurances étaient bonnes? «On n’avait pas d’assurances! C’était une décision de dernière minute. Je devais simplement être dans le bateau à ramer, mais on s’est inspirés des paroles et on s’est dit: «ce serait tellement cool que le bateau prenne feu alors que je chante!» C’était le fun et un peu épeurant et dangereux.»

Young as the Morning Old as the Sea, disponible maintenant
En concert au Métropolis le 17 mars 2017
passengermusic.com