Le journal de quarantaine de Mon Doux Saigneur
«J’apprécie quand même ce ralentissement généralisé. Ça me donne l’impression d’avoir plus d’espace mental pour écrire. Je me sens plus proche de moi-même.»
Comment gères-tu la quarantaine?
Personnellement, je ne vois pas tant la différence. J’ai déjà un rythme de vie assez lent. On dirait juste que le monde tourne à ma vitesse pour une fois. J’apprécie quand même ce ralentissement généralisé. Ça me donne l’impression d’avoir plus d’espace mental pour écrire. Je me sens plus proche de moi-même. N’empêche que j’ai hâte de serrer mes amis, jouer notre musique et reprendre la route.
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Qu’est-ce qui te donne de l’espoir?
Prendre des marches et croiser des gens de bonne humeur. Avoir le rire facile. Être confronté à moi-même. Remettre en question nos habitudes de vie et de consommation.
Le film que je regarde: J’ai regardé à peu près tout ce qui a trait à The Band dont les documentaires Once Were Brothers, Festival Express et leur dernier show live The Last Waltz.
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La série télé que je regarde: La mini-série Dominos réalisé par Zoé Pelchat. Mon vieil ami Emile Schneider se surpasse comme d’habitude.
Bien hâte de le voir en police dans la websérie La loi c’est la loi.
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L’album que j’écoute: J’écoute pas mal The Same But Different Means de Yves Jarvis. J’ai aussi eu une rechute folk dernièrement avec Townes Van Zandt. Sans oublier, John Prine et Bill Withers qui nous ont quittés le mois dernier.
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Le balado que j’écoute: Sous le ground avec Mathieu et Éloïse de CHOQ.CA. Particulièrement, l’épisode sur l’ambiant et celui sur les Riot Girls.
L’artiste que j’ai découvert: Ted Hawkins, un songwriter qui met de bonne humeur.
Le livre que je lis: Jazz libre et la révolution québécoise de Eric Fillion. Maintenant, j’ai envie de monter un autre « Osstidcho» avec notre gang. Ce serait très puissant.
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