Le journal de quarantaine des Hôtesses d'Hilaire
Musique

Le journal de quarantaine des Hôtesses d’Hilaire

Serge Brideau, le chanteur du groupe Les Hôtesses d’Hilaire, a un peu d’espoir en l’avenir. «Je suis chanceux, je me suis trouvé un travail en tant que préposé aux bénéficiaires, dans un foyer pour personnes âgées. Donc, je me tiens bien occupé!»

Comment gères-tu la quarantaine? 

Personnellement, je gère bien cela. Je m’ennuie des boys des Hôtesses, c’est sûr. Je m’ennuie de faire de la musique. Je suis chanceux, je me suis trouvé un travail en tant que préposé aux bénéficiaires, dans un foyer pour personnes âgées. Donc, je me tiens bien occupé! Quand je ne travaille pas, je fais plusieurs entrevues justement ;) Je pense que mon histoire attire l’attention des médias. J’ai même une chronique hebdomadaire à l’émission On dira ce qu’on voudra de Rebecca Makonnen. J’aime ça et ça me tient de bonne humeur puisque ça remplit mes journées. 

Aussi, je prépare ma campagne pour la vice-présidence de la SANB (Société acadienne du Nouveau-Brunswick). J’ai fait beaucoup de ménage dans la maison ainsi que beaucoup de cuisine. Je prends l’air et essaie de limiter mon temps devant un écran. 

Au final, il n’y a pas juste du négatif à ne pas faire de tournée, cet été. Pour la première fois en dix ans, j’ai la chance de faire un jardin; j’ai planté des tomates, des piments et des concombres… j’ai même commandé des poules au magasin général à Pont-Landry! Ça m’apporte du bonheur et me ramène à l’essentiel. Cette quarantaine m’a permis d’appuyer sur les freins. 

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Qu’est-ce qui te donne de l’espoir? 

Ce ralentissement forcé me donne de l’espoir. Je pense qu’en tant que société, on est forcé à avoir une prise de conscience: de revoir notre façon de faire, notre système économique, d’exiger de nos gouvernements de mettre de l’avant des politiques d’indépendance alimentaire, de ralentir notre dépendance au système de la mondialisation. Aussi, les jeunes me donnent espoir. La génération à Greta me donne de l’espoir. 

Le film que je regarde: Je n’ai pas pris le temps de regarder de film depuis le début du confinement. Quand je vais avoir du temps, j’aimerais revoir Dîner de cons

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La série télé que je regarde: Tales From the Tour Bus. Un petit trente minutes de bonheur avant de me coucher. Ça m’a beaucoup fait rire et réfléchir. C’est de loin la chose la plus intéressante, la plus divertissante que j’ai visionnée depuis longtemps. La prochaine série que je vais commencer est C’est comme ça que je te t’aime. 

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L’album que j’écoute: C’est trois albums me rendent de bonne humeur. 

  1. Dave Puhacz – À la grosse Rose
  2. Les Hay Babies – Boîte aux lettres
  3. Thomé Young – Patsy

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Le balado que j’écoute:  La balado de Fred Savard. J’ai enfin le temps de me rattraper. C’est parfait quand je fais du ménage. 

L’artiste que j’ai découvert récemment: Mike Trask. C’est bizarre, ça fait longtemps que je connais Mike. C’est un excellent réalisateur et un excellent raconteur d’histoires. Ça ne fait pas longtemps que je me suis mis à écouter ses albums. Je suis sur le cul. 

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Le livre que je lis: Les yeux tristes de mon camion de Serge Bouchard. Que dire de Serge Bouchard.. 

C’est un de ces monuments vivants avec qui j’aimerais vraiment prendre un café. Un de ces grands sages, comme on les fait en quantité limitée. Ça fait des années que je l’écoute à Radio-Canada. Et cela fait des mois que ce livre traîne sur ma table de chevet. Vive le confinement et le surplus de temps. Je vous le recommande fortement! 

 

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