Les sons planants de Hôte
Sous le pseudo Hôte, Marc-André Dupaul a lancé Fou, un premier extrait d’un EP à venir à l’automne.
Marc-André gravite autour de la scène musicale depuis un moment. Son cercle d’amis compte des musiciens, et il s’est aventuré comme photographe culturel. Il a fait paraître la semaine dernière Fou, une pièce aérienne et électro assez accrocheuse. La voix, comme les claviers, se contorsionne et se perd dans la mélodie.
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«Les paroles sont arrivées à un moment où je me sentais pas mal bien et où j’avais l’impression qu’il n’y avait pas grand-chose qui pouvait mal tourner, explique Marc-André, en entrevue téléphonique. Il y avait une prise de conscience derrière ça… que je ne devrais pas me laisser prendre par ce sentiment, que je savais que ça allait passer, comme n’importe quoi.»
Le texte prend un nouveau sens sur un fond de pandémie, où les arcs-en-ciel et les #çavabienaller procurent de moins en moins de réconfort. «On est mieux de faire place à un état de résilience, à la place de s’accrocher au bonheur», ajoute celui qui jouait au sein du groupe folk De louves.
Pour ce nouveau projet, le principal intéressé voulait une touche de mystère associé au nom: «Pour moi, c’est pas clair si l’hôte c’est celui qui reçoit ou qui est reçu. Il y a plusieurs contextes. Je le vois comme étant l’hôte de plusieurs choses qui entrent et qui sortent de quelqu’un. Que ce soit des états d’âme, des émotions… Ça résonne avec moi.»
Hôte lancera cet automne un EP, Lune en verseau dans la même veine que ce premier extrait. «On est dans l’électronique un peu, avec de la pop planante. Je réservais de quoi à Fou parce que je trouvais qu’elle avait un bon hook, souligne le musicien. Pour le lancement, j’attends de voir l’évolution de la scène culturelle. À suivre!»