Musique

Flangers: dernier appel!ApocalypseLa relève sur le Web: «i-beat.net»

Flangers: dernier appel!

Les fans de Flangers n’ont plus que quelques jours pour appuyer le groupe, en lice à la Battle of the Bands. Le scrutin populaire qui déterminera quelles formations se rendront à la finale californienne se termine en effet le 15 décembre prochain. Pour voter, il suffit de se rendre à l’adresse du concours (www.rollingstone.com/ernieball), d’écouter les chansons disponibles et de cliquer sur le groupe de votre choix… (A.V.)

Apocalypse
Vous vous souvenez des fameux party rave du mont Radar? Il y en aura un autre pour souligner le passage à l’an 2000 et, au moment où l’on se parle, 3 200 billets ont déjà trouvé preneur. Les productions Ray Junior annoncent qu’il reste 8 000 billets disponibles au coût de 50 $ et que le reste sera vendu à la porte le soir du 31 décembre (75 $).

On explique aussi que plusieurs améliorations ont été apportées à la demande générale. On parle d’un système d’aération adéquat, du blocage de la lumière provenant du dehors et d’une augmentation de la puissance sonore. On promet aussi qu’il y aura de l’eau courante gratuite… Un détail qui a son importance. (F.T.)

La relève sur le Web: «i-beat.net»
Une jeune entreprise de Québec vient de lancer un nouveau site Web consacré à la relève: i-beat.net. Mis sur pied par Nicolas Lamoureux, un autodidacte ayant fondé sa propre compagnie de multimédia, i-beat se veut une vitrine qui fera le lien entre les musiciens et un public potentiel – et, espérons-le, l’industrie du disque.

La formule mise de l’avant est fort simple: le groupe soumet ses enregistrements aux webmestres, qui les acceptent ou les refusent. Le seul critère, la qualité sonore de l’enregistrement. «On ne veut pas mettre n’importe quoi sur le Web. Idéalement, les gens soumettent un enregistrement sur disque compact. On veut que les gens puissent télécharger des documents de qualité, c’est pourquoi on n’endosse pas Real Audio, mais plutôt la technologie mp3.» M. Lamoureux précise qu’ils ne jugent pas du degré d’accomplissement artistique des chansons soumises: «On n’est pas des critiques musicaux», dit-il.

L’avantage de la formule mise de l’avant par i-beat, c’est qu’elle ne coûte pas un sou à l’artiste qui veut devenir membre de i-beat ni à ceux qui veulent écouter les chansons des jeunes groupes. «C’est gratuit et ça va toujours l’être, insiste M. Lamoureux. Regardez ce qui se passe aux États-Unis: les gens qui donnent de la musique sur le Web vendent plus d’album. Sur le Web, si tu ne donnes rien, tu n’as rien», affirme le jeune entrepreneur.

Au moment d’écrire ces lignes, le site de l’entreprise de Québec offrait la musique de moins de 10 artistes; mais M. Lamoureux m’assurait que le nombre allait grimper très rapidement. Surtout que i-beat a aussi des ramifications en France. «Attachez vos bottes, on est parti!», avertit M. Lamoureux. (A.V.)