Musique

Steve Normandin en solo Manon Lévesque en spectacle Les Ambassadeurs sur scène Scène ouverte aux découvertes

Steve Normandin en solo

Le Ess’n’club n’existe plus, du moins plus dans la formule que l’on connaissait, puisque l’un des fondateurs, l’accordéoniste et chanteur Steve Normandin,a décidé de faire cavalier seul. Il est d’ailleurs déjà prêt à monter sur les planches et à présenter, avec le contrebassiste Renaud Paquet, son premier spectacle solo où la chanson française est à l’honneur. "Ce sont des chansons pour la plupart écrite entre 1900 et 1960, un répertoire que j’ai puisé sur des 78 tours, des partitions ou qui m’a été communiqué par des gens." Son entreprise de dépoussiérage, où les vieux vinyles ne crépitent plus et où les diphtongues des chanteurs de l’époque disparaissent, se double d’un travail de création, le musicien ayant déjà quelques joyeuses pièces originales à son actif telle Mon ventre ou Le Tango de la poutine. "Je travaille fort pour que la chanson à texte reprenne du galon et pour que l’on redécouvre le vieux répertoire que l’on a oublié, indique Normandin. Il y a moyen, en fouillant dans les bibliothèques et dans les bacs à ordures, de trouver sa perle rare! Je suis un peu un archéologue de la chanson…" Au Café-spectacles du Palais Montcalm les 1er et 2 décembre.

Manon Lévesque en spectacle
On la connaît parce qu’elle a raflé les honneurs du Festival de Petite-Vallée en 1996, du Festival de Granby en 1998 ou parce qu’elle a ouvert pour les Desjardins et Bélanger, mais on la connaît trop peu, car malgré un riche répertoire, la pianiste et chanteuse Manon Lévesque ne nous a pas encore offert d’album. Ça devrait changer d’ici un an, l’artiste ayant enfin trouvé l’équipe qu’elle cherchait: "J’ai rencontré beaucoup de gens qui m’ont aidée, mais personne qui pouvait m’amener au disque, du moins pas comme je le voyais, explique-t-elle. Mais là, ça change. Sur l’album, je veux essayer de créer une troisième dimension à la musique. Entrer dans un album, pour moi, c’est comme entrer dans une pièce, il faut que ça me ressemble, que les cadres qui sont au mur soient de bon goût, qu’il n’y ait pas de rose bonbon avec des pois verts, car ce n’est pas moi!" Entre-temps, l’artiste aux textes et aux musiques sensibles continue de se perfectionner, d’écrire et de se produire en spectacle. Elle s’apprête à monter sur scène avec ses deux complices, le guitariste Louis-Jean Cormier et le violoniste François Beauregard. "C’est un spectacle intense, un spectacle d’émotion, qui part du grenier de mon enfance à Sainte-Hélène-de-Kamouraska, c’est un voyage intérieur qui me mène aux autres." À l’Anglicane le 2 décembre.

Les Ambassadeurs sur scène
Ça va bien pour les Ambassadeurs, ces trois groupes de rap, les Good Samaritans, SGA et Delicate altercation, qui ont décidé d’unir leurs talents sur scène comme sur disque. Leur premier vidéo, Blaze Robinson, sera en ondes dès décembre et un second album pourrait voir le jour au printemps. Quant à la scène, les spectacles vont bon train et sont de plus en plus élaborés: "On a une meilleure mise en scène, explique Patrick Daigle, des Good Samaritans. Le show est moins basé sur le free-style et plus structuré, on a réalisé qu’on était un devenu un groupe plutôt que trois groupes qui se sont réunis." Les trois groupes, six M.C.’s et un D.J. seront donc simultanément sur la scène du D’Auteuil, le 2 décembre prochain, avec deux invités: Canox et Boogat.

Scène ouverte aux découvertes
Le concours Scène ouverte aux découvertes est de retour, sous le parrainage de l’artiste Sylvain Lelièvre. Douze jeunes artistes seront appelés à se produire sur scène devant public et jury. Du nombre, trois seront sélectionnés pour la grande finale, qui aura lieu le 25 février prochain. Plusieurs prix sont réservés aux finalistes, dont 25 heures d’enregistrement pour le grand gagnant. Les formulaires d’inscription sont disponibles à CKRL ou Aux oiseaux de passage. Diverses conditions s’appliquent pour participer. Date limite d’inscription: le 31 décembre 2000.