Mauvais sort et La Volée d'castors Echo Kitty Damien Plaisance Rosheen
Musique

Mauvais sort et La Volée d’castors Echo Kitty Damien Plaisance Rosheen

Mauvais Sort et la Volée d’castors

La formation de musique traditionnelle Mauvais sort, qui avait animé L’Anglicane peu avant les fêtes, se propose de remonter sur les planches, de pair avec un autre groupe cette fois: La Volée d’castors. " La Volée, c’est des vieux chums, raconte le guitariste et chanteur de Mauvais sort, Nicolas Geoffroy. On ne se voyait pas faire la première partie de leur spectacle, mais on ne se voyait pas jouer en deuxième non plus, parce qu’ils ont plus d’expérience que nous. L’idée a donc été de faire un show avec deux bands distincts, qui se mélangent parfois, plutôt que de faire deux shows séparés." Pour ceux qui connaissaient déjà Mauvais sort, ce sera notamment l’occasion de voir où en est la formation, qui se prépare à un été chargé d’une quarantaine de spectacles et qui désire tourner un vidéo. "On s’en vient de plus en plus pop, fait remarquer Nicolas. Pas dans le genre Okoumé, mais dans notre approche: ça peut être dans les rythmes ou les lignes de basse. J’aime bien ça et je pense que l’on va aller chercher plus de monde aussi."
Au D’Auteuil, le 17 mars.

Echo Kitty
Echo Kitty, un trio né il y a environ un an et qui regroupe Xavier Paradis (Arnaud Lazlaud), Jean-François Hell (Terminus B.) et Hans Gauthier (Chernobyl Cha-Cha) vient de lancer un mini-album sur étiquette Alterflow. "L’idée du groupe est venue de Xavier qui voulait former un groupe étoile avec son entourage, raconte Hans. Le choix des personnes était basé sur le sens de l’esthétique commun, musical et scénique." La formation, qui ne se voulait que virtuelle au départ, est devenue bel et bien réelle et donne dans ce que Hans nomme une espèce "d’électro-glam-rock, avec un g majuscule au glam et un r minuscule au rock". Juste dosage d’une naïveté propre aux années 60, d’un glam romantique façon années 70 et de sonorités synthétiques du début des années 80, Aimer la moto est un mini qui regroupe quatre chansons et qui prend visiblement ses distances par rapport à l’électronica présentement en vogue: "Ces jours-ci, l’électronique est surtout axée sur le "D.J.-isme", fait noter Hans. Ce n’est pas le genre de scène que l’on veut créer, on ne veut pas une interaction anonyme."

Damien Plaisance
Au tournant de la quarantaine, Damien Plaisance, nostalgique de ses années d’adolescence où il s’adonnait à la musique, s’était proposé de gratter la guitare et de chanter de nouveau. Plus qu’un simple hobby, cette initiative s’est muée en une véritable entrée dans le petit monde de la chanson française: "Si je ne sentais pas que je chante pour des gens, je ne serais pas là, indique-t-il. Je ne chanterais pas uniquement pour me faire plaisir." De nouvelles pièces sont nées, bientôt suivies d’un album, La vie s’en va, et de spectacles. Ces jours-ci, l’artiste se produit au Bonnet d’âne en compagnie de son contrebassiste André Godbout. Le spectacle, intitulé Chansons sur cordes, est présenté tous les mardis et le sera sans doute jusqu’en mai. "Je suis très heureux des résultats, confie Damien Plaisance. Je me découvre un nouveau public qui ne viendrait pas nécessairement à mes spectacles et qui en ressort enchanté."

Rosheen
Fondé en 1997, Rosheen est un groupe de sept musiciens qui se consacre à la musique irlandaise et qui évoque souvent l’univers de Loreena McKennitt: " On veut toucher à toutes les facettes de cette musique, explique la chanteuse Lynn Vallières. Les Irlandais sont reconnus pour leur musique enlevante et pour les pièces à voix, les belles ballades. Ce sont aussi des conteurs." Ayant jadis un répertoire exclusivement anglophone, Rosheen commence à composer des chansons francophones, toujours en s’intéressant à l’histoire des Irlandais. Le groupe fêtera la Saint-Patrick au Café-spectacles du Palais Montcalm, les 16 et 17 mars.